I tempi della storia

Part of : The Historical Review ; Vol.6, No.1, 2009, pages 41-52

Issue:
Pages:
41-52
Section Title:
Special Section / Section Spéciale
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Abstract:
La question qui se pose est celle de l’historiographie et de sa crise, conséquence de son succès passé et des retards accumulés dès la période révolue de son hégémonie parmi les sciences humaines (1960-1980). La crise de l’historiographie est liée à la révolution survenue dans le domaine des médias, qui relégua le livre au rôle exclusif de l’information. Les médias imposèrent une idée désastreuse de simultanéité, inondant le public avec des informations mal organisées et de rigueur douteuse. De plus la tendance nivelatrice des médias (“more of the same”) va à l’encontre du travail de l’historien. Pendant cette même période, une portion importante de la sociologie se présenta sous les traits de l’historiographie, proposant typologies et généralisations aberrantes, qui annulaient les particularités et les nuances des phénomènes historiques. Cette situation fut de plus encombrée par l’usage politique de l’histoire et le révisionnisme. Aujourd’hui, les historiens s’efforcent à dégager l’historiographie de l’historicisme linéaire des rapports entre passé, présent et avenir. Les temps de l’histoire ne se présentent pas en tant que successions machinales, mais plutôt comme des substrats mouvants et prêts à surgir, des faits dont l’importance semble lointaine quoi qu’elle agisse toujours sur le présent et l’avenir.
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Notes:
856:https://ejournals.epublishing.ekt.gr/index.php/historicalReview/article/view/4021, DOI: http://dx.doi.org/10.12681/hr.239
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