Η διαχείριση, του ζωϊκού κεφαλαίου στην κοιλάδα του Στρυμόνα: δειγματοληπτική έρευνα στο αρχαιοζωολογικό υλικό του Προμαχώνα
Part of : Το Αρχαιολογικό Έργο στη Μακεδονία και στη Θράκη ; Vol.23, No.1, 2009, pages 407-426
Issue:
Pages:
407-426
Parallel Title:
L’exploitation du capital animal dans la vallée de Strymon. Recherches sur des échantillons archéozoologiques du Promachon
Abstract:
Presentation du site: Le site du Promachon est situe sur une terrasse de la rive droite (ouest) du Strymon et son etendue est estimee en 5 hectares environ.Les premieres constructions, toutes semi-souterraines, datent de la fin du VIe millenaire av. J.-C. Durant la phase suivante (debut du Ve millenaire) les batiments sont horizontaux et la charpente est en bois. La troisieme phase, datant a la fin de la premiere moitie du Ve millenaire a laisse peu de traces, des fosses et du materiel remanie, a cause des travaux agraires des derniers siecles de notre ere.La plus importante construction est un fosse, dont les dispositions de toit ne sont pas attestees, mais la presence des planchers successifs (nombre de vestiges bioarcheologiques sont preserves) enduits d’argile est assuree.La profondeur du un fosse est de 7m et son radius de 12m. Il fut partiellement fouille. Sa fonction n’est pas resolue, mais l’association des objets abandonnes ou poses sur les planchers (maquette de maison ornee de bucranes, vases en miniature, figurines, tetes osseuses de bovides modelees et d’autres a fonction utilitaire - meules, outils, vases a boire - font considerer le batiment comme u n endroit symbolique pour la societe de Promachon, un etablissement communautaire.Lelevage, la chasse et la peche: Le present travail se refere en 31.337 fragments osseux, tous en bon etat de conservation, issus du fosse et de toute la sequence stratigraphique. Les especes animales, reparties selon les phases chronologiques d ’habitation (type de maisons et materiaux utilises) et les pourcentages par rapport a la totalite des vestiges collectes, figurent aux tabi. 1 a 3. Le Nombre Minimum d'individus est confronte au Nombre des Restes (tabi. 2). Enfin le pourcentage du NMI est evalue par rapport a la totalite des Individus assures. Bien que le gibier soit diversifie, l’intensite de la chasse et, encore plus de la peche, est sensiblement inferieure a l'elevage. Parmi la faune sauvage l’aurochs est surtout determine par des restes de pattes tandis que les phalanges du sanglier semblent absentes. Toutefois, l’etude etant en progres, il est difficile de juger le traitement du corps de chaque animal et les techniques de la consommation.Tous les membres squelettiques (tabi. 4-6, 11) des animaux domestiques sont presents (aux tableaux 5 et 6 se trouvent les ossements attribues avec surete au mouton et a la chevre).Les traces de decoupe et les brulures sont peu nombreuses pendant toutes les periods (tabi. 7-12), pour tous les animaux. Les os des animaux a fourrure dans l’echantillon, et les restes de chiens jeunes ou adultes (tabi. 13, diagramme 1) de la plus ancienne phase architecturale ne portent pas de traces.La distribution horizontale des os du remplissage du fosse, les releves existent, sa repartition en association avec l’outillage et la poterie, ainsi que la pratique de la castration des males des troupeaux et l’evolution physique des animaux ne sont pas encore etudies.Il en resulte que dans les cheptels neolithiques du Promachon les bovides tiennent une place preponderante dans toutes les couches, independamment si on utilise la methode de la quantification des vestiges ou celle du nombre d ’individus. Les pourcentages sont les plus eleves des restes identifies dans tous les sites contemporains dans la region Egeenne et les Balkans du sud.Il apparait aussi que ceux pourcentages diminuent du VIe a la fin du 1er moitie du Ve millenaire. Les donnees disponibles attestent des pourcentages inferieures durant la VIe millenaire, meme dans les installations voisines. En tenant compte que les 17 bucranes furenttrouves dans ces memes niveaux on peut supposer la fonction sociale du batiment. Il aurait pu servir pour des repas lors de la commemoration d’un evenement ou a la limite recevoir les restes.Enfin, l’environnement, au moins l’actuel, et les proportions des animaux domestiques, au moins des bovins et des cochons, suggerent que la transhumance n’etait pas pratiquee. L’age d’abattage (diagrammes 2-5) et le sexe des animaux (1 male: 5 femelles), temoignent que la composition du cheptel gravite autour d’une trentaine-cinquantaine d’individus. La majorite etait abattue entre 18-36 mois, ce qui implique une consummation de viande. Tres peu d ’animaux sont gardes audela de ce seuil. La quantite des veaux abattus lors du VI millenaire indique peut-etre une exploitation laitiere.Peu de moutons sont abattus avant le 6e mois, et cela vers la fin de la premiere moitie du Ve millenaire. Une bonne partie est egorgee entre 18 et 30 mois, mais nombre important ait pu survive apres sa 3e annee, ce qui montre une production autre que la viande, la laine.La production du lait des chevres est une constant de l’elevage, surtout durant les deux dernieres phases architecturales de la vie de l’habitat, mais la selection la plus importante est la Ie et la 3e annee apres leur naissance.Les regles d’abattage du porc decelent l’orientation et l’autonomie economique de l’elevage.La prise en compte de l’information vehiculee par les restes d ’animaux dans le site du Promachon, depasse les criteres numeriques du cheptel et donne aux bovides une place particuliere, liee sans doute a des rites ou des festins, ce qui rejoint les p a rticu la rite s de la construction mise en evidence par les fouilleurs.
Subject:
Subject (LC):
Keywords:
Σέρρες, ζωικά λείψανα
Notes:
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