Η ρωμαϊκή θεά Rumina : οι υποστάσεις της, η Ficus Ruminalis, η Λύκαινα και οι άλλες θεότητες
Part of : Αρχαιογνωσία ; Vol.14, No.1, 2006, pages 31-58
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31-58
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La déesse romaine Rumina : ses hypostaces, Ficus Ruminalis, la Louve et les autres divinités
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La déesse romaine Rumina semble avoir eu plusieurs hypostases diverses. Ellese présente d’abord en tant que déesse de l’allaitement des nouveaux-nés à la fois des hommes et des animaux. Par conséquent, elle figure parmi les Indigita- menta, voire les divinités spécialisées, qui protégeaient des moments spécifiques de la vie humaine : plus précisément, elle appartenait dans la catégorie des numi- na qui présidaient aux fétus, aux nouveaux-nés et aux petits enfants. En plus, liée à la déesse Palès, elle devait être protectrice des bergers et des troupeaux en général. Une autre hypothèse présente Rumina en tant que protectrice d’un endroit spécial (le Comitium) et -plus généralement— du Palatin et même de Rome. Selon une autre théorie, Rumina protégeait les jus et le lait (en même temps où le vin était strictement exclu de son culte). Elle appartenait, enfin, aux Deae uiduae (les «déesses veuves»), une triade des divinités obscures, liées pourtant à Jupiter et à Junon.Son arbre sacré, la Ficus Ruminalis, qui -dans la période aniconiste de la religion romaine- représentait la déesse elle-même, appartenait dans le culte très répandu des éléments naturelles. Il y avait à Rome quatre figuiers sacrés, qui étaient associés à plusieurs rites et fêtes de la religion romaine, officielle ou pas. Parallèlement, la figue avait une place très importante dans le culte, car ce fruit symbolisait les seins féminins et provoquait la fécondité, à l’aide de son jus et de ses branches, lors des rites divers.Enfin, Rumina était étroitement liée à la triade archaïque de la religion romaine (Jupiter, Mars, Quirinus), elle était associée à la légende des jumeaux, allaités par la louve, mais aussi elle avait des rapports avec une longue série des divinités romaines, plus ou moins importantes, la plupart desquelles présidait à la fertilité à la fois des hommes et de la nature. Ce fait montre l’anciennété de la déesse, ainsi que son importance; sa présence semble avoir été plus intense dans la religion romaine de ce que la recherche lui a attribuée jusqu’au présent.
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Notes:
Ο Δημήτριος Σ. Μαντζίλας, εκτός του Πανεπιστημίου Πατρών, συνεργάζεται και με το Πανεπιστήμιο Ιωαννίνων