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Les conceptions dramaturgiques dans l'oeuvre de Elisabeth Moutzan-Martinengou

Μελέτες και άρθρα

• Ταμπάκη, Άννα

La présente étude se divise en deux parties. Dans la première intitulée Lumières néohelléniques et femmes dramaturges. Une approche générale, læauteur s’efforce d’évoquer brièvement Γ esprit d’émancipation culturelle de la femme, issu des Lumières, trajectoire lente qui laissa néanmoins dans le domaine du théâtre grec moderne renaissant quelques traces significatives, soit des traductions soit des pièces originales (ambiance phanariote, Mitio Sakellariou, Evanthia Kaïri, Photini Spathi, etc.). Dans la seconde partie, entièrement consacrée à Elisabeth Moutzan-Martinengou, portant comme sous-titre «... j’ai écrit selon les règles de /’ art tragique», Γ auteur essaie de restituer d’une manière interprétative et à travers les écrits autobiographiques de la lettrée zantiote son oeuvre relativement étendue (22 pièces), ses prémisses littéraires mais surtout sa production dramatique, aujourd’ hui perdue. La jeune femme d’alors, autodidacte et sans avoir probablement d’expérience directe avec la pratique scénique, cultiva avec assiduité tous les genres dramatiques. Elles sont mises en évidence, autant que possible, les influences esthétiques à prépondérance classicisantes qu’ elle a reçues et assimilées par le biais de ses lectures mentionnées (par exemple Gravina) ainsi que les orientations idéologiques que celles-ci reflètent. A la fin, Γ intérêt de Γ analyse se repose sur sa comédie sauvegardée, intitulée L’Avare, en recherchant ses modèles et influences possibles. Dans cette oeuvre, la vie familiale de la haute société zantiote est décrite avec lucidité, sans que Γ auteur manque d’y incorporer certains germes d’une critique sociale dans le sens large du terme, imprégnée des revendications libérales des Lumières.

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