Ανασκαφή Παντανάσσης Φιλιππιάδος 1972
Part of : Αρχαιολογικά ανάλεκτα εξ Αθηνών ; Vol.VI, No.3, 1973, pages 402-414
Issue:
Pages:
402-414
Parallel Title:
Fouille de Pantanassa (Épire) 1972
Section Title:
Αρχαιολογικά χρονικά
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Abstract:
La deuxième campagne de fouilles au monastère de Pantanassa, aux environs de Philippias, en juillet 1972, a révélé que le catholicon était une église en croix grecque inscrite du type « complexe », où la coupole repose sur quatre colonnes, et trois travées, formant le sanctuaire, s’intercalent entre les absides et le carré de la croix (plan 1 ). Les compartiments d’angle étaient probablement couronnés par de petites coupoles, dont on a retrouvé des vestiges. Dans ce cas, la Pantanassa serait un des rares examplesd’église en croix grecque inscrite à cinq coupoles du type complexe ( selon Megaw l’église nord du monastère de Lips appartiendrait au même groupe ). Les coupoles d’angle de la Pantanassa étaient polygonales, aux angles marqués par de demi - colonnettes en briques. Les colonnes avaient été endommagées, peut - être par suite d’un tremblement de terre, et enveloppées ultérieurement par des piliers en maçonnerie.La fouille a révélé l’existence de pilastres faisant saillie sur les faces nord et ouest ( le côté sud n’a pas encore été déblayé, à l’exception du portail du naos ). Ces pilastres soutenaient probablement une galerie, comme c’est le cas à Sainte - Théodora d’Arta. Cette galerie était sans doute voûtée en ogive; on a retrouvé des claveaux des arêtes et des clefs de voûte ( f i g. 7). Les portails ouest et sud étaient ornés, de même que le portail nord dégagé en 1971, de colonnes adossées, fortement influencées par des modèles occidentaux ( f i g. 2, 6 ). Le portail ouest ( f i g. 2 ) était décoré de chaque côté de l’entrée de deux colonnes à piédestal, le portail sud de cinq colonnes, dont il ne reste que les socles.La partie centrale du dallage est complètement détruite ; nous ne savons donc pas si le pavement était orné au centre d’incrustations ou pas.Plusieurs fragments de fresques de petites dimensions ont été recueillis. L’un d’eux porte l’inscription ΣΩΜΕΝΟΣ; le décor comportait donc des scènes de miracles. La partie inférieure de l’abside sud était décorée de fresques simulant des rideaux, celle des murs nord et sud de dessins géométriques ( f i g. 3 ).De nouveaux fragments de chapiteaux corinthiens, semblables à ceux de Sainte - Théodora d’Arta, ont été retrouvés ( cf. AAA V ( 1972 ) p. 98, fig. 13 ) ; ils portent des traces de dorure et appartenaient sans doute aux colonnes qui soutenaient la coupole centrale. Deux piliers en marbre proviennent sans doute du templon. Parmi les nombreux autres fragments sculptés retrouvés l’année dernière, les plus importants sont deux magnifiques archivoltes en marbre, dont une seule est conservée en entier, tandis que de l’autre il ne reste qu’un peu plus de la moitié. Elles sont ornées sur l’une des faces et à l’intrados de rinceaux en bas-relief couvrant toute la surface (fig. 8-10). La clef de chaque archivolte est occupée par un masque (fig. 11-12).Parmi les vestiges du décor céramo- plastique mis au jour, signalons des plaquettes carrées en terre cuite, disposées autrefois en damier, des briques au bord taillé en dents de scie (fig. 4 ), des « disépsilon » et des fragments de briques à inscriptions gravées (fig. 5 ).
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