La prohibition de l’inceste dans le miroir des pactes de paix : a propos d’une enquête au Nigeria ( région des Jos )
Part of : Εθνολογία : περιοδική έκδοση της Ελληνικής Εταιρείας Εθνολογίας ; Vol.12, No.1, 2006, pages 111-146
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Pages:
111-146
Parallel Title:
Η απαγόρευση της αιμομιξίας μέσα από τα συμβόλαια ειρήνης : επ' ευκαιρία μιας έρευνας στη Νιγηρία (περιοχή της JOS)
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Au centre du Nigeria, dans les environs de la ville de Jos, de nombreux groupes ( tribus ou subdivisions de tribus ) sont liés par un pacte de paix qui s’accompagne de l’établissement d’une parenté à plaisanterie entre « frères de sang » ( A pari ). L’alliance entre Apari ne repose pas sur un échange de femmes mais, au contraire, sur un interdit des relations sexuelles et matrimoniales dont la fonction est de rendre impossible les vols de femme qui naguère conduisaient à la guerre. La transgression de cet interdit, quand aucun rite de purification n’est accompli, conduit à la mort, une sanction beaucoup plus grave que celle de la prohibition de l’inceste. Contrairement à ce que pensait Lévi-Strauss la « fraternité de sang » est susceptible de créer des liens organiques ( et pas seulement mécanique ) entre les groupes. Cette parenté est considérée dans bien des cas ( affaire commerciale, entraide économique ou amoureuse ) comme plus utile que la parenté par alliance. Son importance fonctionnelle vient notamment du fait qu’elle ne se contente pas d’établir les conditions de la paix entre les groupes. Elle est aussi utilisée pour maintenir la concorde au sein de chacun des groupes.
Subject:
Subject (LC):
Keywords:
pactes de paix, fraternité de sang, interdits sexuels et matrimoniaux, rivalité, impureté
Notes:
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