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La poésie de Panayotis Michelis

Parmi les nombreux ouvrages scientifiques, critiques ou esthétiques de Panayotis Michelis, les petits volumes de ses collections poétiques sont comme des pierres précieuses, qui ont une place à part dans la poésie grecque moderne. L'architecte, le penseur, l'esthéticien Michelis n'aurait pas été ce qu' il fut, s'il n'était pas surtout né poète. Et sa poésie aussi, sous le rapport de la forme, n'aurait pas été ce qu'elle est, si le poète n'était pas un esthéticien,s'il ne connaissait pas les lois, d'après lesquelles fonctionnent le style et la technique de la poésie.Ses collections poétiques, écrites en grec, sont: «Palmettes» (’Ανθέμια) 1949, «La rue des oiseaux» (Ό δρόμος τών πουλιών) 1951, «Délos visible et invisible» (Δήλος "Αδηλος) 1952 et «Retours en arrière» (’Αναδρομές), 1 958.La poésie pour ce professeur aux intérêts multiples, est un voyage de repos, une élévation émotive de l'âme. Les sujets de ses vers sont les problèmes d'un homme intellectuel en face à la technologie de notre époque, ainsi que le paysage grec, le miracle grec et la beauté que les anciens ont divinisée, les sujets simples mais dramatiques de la vie, comme la mort, l'amour, l'existence. Sous le rapport de la forme, le vers de Michelis est condensé, clair et laconique, le style fouillé et calme à la fois, avec les nuances et les formes contrôlées du savant esthéticien, qui contemple l'art avec un sentiment de responsabilité.Michelis, avec l'architecture et l'esthétique, foule légèrement la terre, tandis que, par la légèreté et la transparence de sa poésie, il semble se détacher de la terre.

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