Τέχνη και μηχανή

Part of : Χρονικά αισθητικής : ετήσιον δελτίον της Ελληνικής Εταιρείας Αισθητικής ; Vol.Ε, No.1, 1966, pages 55-74

Issue:
Pages:
55-74
Parallel Title:
Art et machine
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Abstract:
L’homme a créé la machine et la machine devint dangereuse pour lui, dangereuse comme pour l’apprenti Sorcier de Goethe. Elle provoque Γ νβρις (la démesure) de l’homme envers la nature et les dieux. En plus, elle se nourrit de lui comme un parasite et sa symbiose avec l’homme reste un grand problème social à régler.Un septième art, le cinéma, a été créé. C’est le conteur de fables du 20ème siècle. Et l’art se répand par la photo, le disque, la radio, la télévision, etc. Une «civilisation de V image» mais en même temps une «civili- sation de l'Ersatz» s’est créée, car la photo, le disque, etc. ne sont que des copies. Donc, expansion de l’art en largeur seulement pour une «civilisation de consommation».Les produits de l’artisanat sont remplacés par les produits de l’industrie, fabriqués en série. Une «esthétique industrielle» a dû être créée, qui est commerciale et internationale, recherchant l’innovation pour attirer le client, sans pouvoir donner «la résistance esthétique» à ses oeuvres. Le symbolisme de l’objet industriel n’est qu’informatif. Certains artistes tâchent d’introduire l’individualité dans les produits de série.Les matériaux du bâtiment deviennent standardisés et l’architecture de caractère international. La machine s’introduit dans le bâtiment, et le bâtiment est vu par Le Corbusier comme «une machine à habiter». Fonctionnalisme aride, et technocratie qui conduisent l’architecture à la démonstration des nouvelles possibilités techniques. La préfabrication du bâtiment le soumet fatalement à Inesthétique industrielle». La technique ainsi au lieu d’être un moyen deviend une fin. Dédain de la durée dans l’art.Formes et sites nouveaux grâce à la photographie, le microscope, le téléscope, etc. Le cinéma et le stroboscope analysent le mouvement des formes comme dans le futurisme. La sculpture même, fascinée par le mouvement crée les «mobiles». Ciné-peinture, Pop-art et art permuta- tionel avec des machines électroniques.Une nouvelle musique s’est créée, la musique électronique. La machine s’introduit aussi dans la composition. Grâce au magnétophone l’oeuvre musicale peut être renversée, tandis que le temps est irréversible. La communication par les mass media demandent Y «esthétique de l'information».Aristote disait: «si chacun des outils pouvait exécuter son travail après être ordonné ou après l’avoir préssenti, les architectes n’auraient plus besoin d’ouvriers ni les maîtres d’esclaves». Grâce à la cybernétique et aux machines d’information ce jour est arrivé. D’après Moles l’artiste deviendra un programmateur et l’esthéticien un practicien des sensations. L’artiste même, aime à «jouer» avec les machines et c’est un jeu dangereux, mais le dernier mot reste à l’homme. Car, après tout, les machines n’ont pas de conscience, elles ne sont que des «imbéciles de génie».La civilisation du Prisunic et du Kitsch, qu’est la nôtre est catastrophique pour l’art populaire qui exprime la poésie de l’âme du peuple. Nous sommes devenus des Kitschmenschen, un lonely crowd; l’opinion qu’une élite restera libre pour cultiver les arts est douteuse, car elle sera sans relation avec l’âme du peuple. L’économie des États Unis qui s’est formée pour suffire à l’évolution de l’industrie, crée un circle vicieux pour l’homme; il est devenu son serviteur, son âme s’est vidée, et pour sauvegarder son instinct créateur on lui propose d’avoir un hobby. Pour que l’homme puisse sortir vainqueur il lui faut rester homme, ce qui signifie cultiver l’esprit humaniste.
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Notes:
Ανακοίνωση που έγινε στην Εθνική Εταιρεία Ελλήνων Λογοτεχνών στις 12 Ιανουαρίου 1966, Περιέχει εικόνες και βιβλιογραφία