Ο άνθρωπος της πόλεως

Part of : Λαογραφία : δελτίον της Ελληνικής Λαογραφικής Εταιρείας ; No.ΚΘ, 1974, pages 71-84

Issue:
Pages:
71-84
Parallel Title:
Le citadin ou homme des villes
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Abstract:
Partant du point de vue que «chaque période historique se cristallise en certains types de personnes, lesquels, en dépit de Γ incovénientde toute généralisation schématique, caractérisent cependant bien que sommairement les époques qui les ont façonnés», P auteur fait remarquerque nous nous trouvons de nos jours devant un nouveau type cultureld’ homme, le citadin (homo urbanus), puisque même le campagnard«s’ urbanise» avec une rapidité extraordinaire, soit par suite de P exoderural incoercible désormais, soit, en sens inverse, grâce à P invasion, dansles campagnes, des techniques et de la «civilisation», qui les accompagne.L’ auteur observe ensuite que ce type nouveau «à déjà rejeté certainssignes distinctifs fondamentaux du paysan, qui étaient pourtant indispensables pour permettre d’aboutir à un type d’ homme mieux constitué, plus «intégral»: on était bien eu droit de s’ y attendre, après tantd’ essais de P histoire». Le citadin, lui, a perdu la peur du cosmos qu’éprouvait P homme de la campagne, en même temps que le contact directavec la Terre: il tente d’y suppléer de façon dramatique avec la «névrosedu vert»; enfin, il n’ a plus de loisirs à lui, car il consacre tout son tempsà P appât du lucre. Cela n’ empêche pas ceux qui restent au village dedesirer, eux aussi, dans leur grande majorité, P exode vers les villes,dont la vie les séduit. D’où cette antinomie: le campagnard se sent attirépar la vie citadine, et P habitant des villes, mais de façon moins persuadéeet persuasive, honnit sa propre cité, devenue à ses yeux une sorte detombeau, où il est victime de P asphyxie, de P intoxication, voire desempoisonnements, où il est en train de perdre sa santé, suivant une expression très à la mode.Il est fort possible que cette antinomie, en tant que phénomèneuniversel, exprime la nouvelle déception de P homme et son désir plusprofond de «tenter de nouvelles expériences en conciliant sur un piedd’ égalité des éléments de la culture citadine avec ceux de la civilisationen milieu rural; cela constituerait un progrès et non plus une rétrogression».
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