Genèse de l’intelligence et de la pensée symbolique chez l’enfant selon la psychologie génétique et la psychanalyse : une approche basée sur la psychopathologie cognitive de l’enfant

Part of : Επιστημονική Επετηρίδα του Παιδαγωγικού Τμήματος Νηπιαγωγών της Σχολής Επιστημών Αγωγής του Πανεπιστημίου Ιωαννίνων ; Vol.Γ΄, 2004, pages 163-187

Issue:
Pages:
163-187
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L’intérêt de J. Piaget pour un travail tenant compte à la foi du développement cognitif et affectif est tardif. En effet, dans la description qu’il donne des premiers stades du développement de l’enfant, les aspects affectifs constituent pour lui le versant énergétique des conduites, et ce principe une fois posé, ils sont délaissés au profit du versant relatif à l’organisation des conduites. Freud énumère ce qu’il entend par opérations intellectuelles à savoir: réfléchir, faire des mots d’esprit, arriver à des décisions, résoudre des problèmes. Dans d’autres textes, il parle de fonctions d’attention, de jugement, de mémoire. Pour Klein, le désir de l’enfant correspondrait au désir de posséder la mère et son refoulement provoquerait les inhibitions intellectuelles. Pour Winnicott, la «fonction contenante» constituée par le holding et le handling, construit les différentes expériences sensorielles goût, toucher, vue, odorat, ouie, qui peuvent s’unifier pour former un seul objet contenant. Anzieu, tout comme Winnicott, va insister sur l’importance des soins corporels et des contacts peau à peau entre la mère et l’enfant, et développe dans son concept Moi-Peau. L’idée de la peau comme membrane frontière. Il reprend à ce propos les apports théoriques de Freud concernant les barrières de contact et le pare-excitation.
Subject:
Subject (LC):
Keywords:
intelligence, pensée symbolique, psychopathologie cognitive de l’enfant, éducation spéciale
Notes:
Περιέχει βιβλιογραφία