Η μηχανή και ο λαϊκός άνθρωπος
Part of : Λαογραφία : δελτίον της Ελληνικής Λαογραφικής Εταιρείας ; No.ΚΗ, 1972, pages 115-124
Issue:
Pages:
115-124
Parallel Title:
La machine et l’homme du peuple
Section Title:
Γενικά
Author:
Abstract:
L’auteur signale au début l’antinomie qui caractérise 1’ attitude des citadins actuels devant le problème de la machine: «ils l’accussent d’avoir provoqué une série de déboires dans leur vie intérieure ainsi que dans leur entourage, mais ils ne peuvent — ni le veulent — en être li bérés, parce que Γutilité de la machine dans la vie pratique et pour le progrès de la connaissance scientifique est un fait incontestable».Il pose ensuite P objectif du présent travail, consistant en l’examen, surtout, de la relation entre le simple homme du peuple et la machine, et il aboutit à la conclusion que «les hommes du peuple, qui peuvent souvent simplifier admirablement des choses qui, pour des hommes socialement et intellectuellement avancés, sont de beaucoup plus difficiles et complexes, gardent pour le problème difficilement soluble de la machine une attitude plus claire et plus présise».Après avoir présenté une matière correspondante de la Grèce ancienne, de Byzance et de l’époque plus récente, laquelle constitue, bien entendu, son objectif principal, l’auteur exprime l’opinion que l’attitude initiale de l’homme simple devant la machine est caractérisée par son amour et son admination pour elle. Cet amour «surgit des sources secrètes de son existence, des couches les plus profondes dans lesquelles est entretenue sa tendance innée et profondément enracinée vers le paradoxal et l’exotique. Et la machine, du fait qu’ elle est étrangère à la nature, à Γ entourage familier jusqu’à hier aux hommes primitifs, présente un intense exotisme et prend une dimension presque métaphysique».Bien entendu, Γ auteur ne manque pas de noter aussi la disposition contraire, soit la haine pour la machine, qui s’est manifestée chez les agriculteurs et les ouvriers depuis l’époque dite de la révolution industrielle. Mais cette disposition résulte, à son avis, de causes et conditions extérieuses et c’est pourquoi elle est temporaire. Un jour elle se dissipera, si elle ne s’est pas encore dissipée de nos jours, où de l’avis d’un sociologue, l' homme tend à considérer la machine avec une nouvelle «sensibilité technique».
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