Fontes minores του μεταβυζαντινού δικαίου : ένα ερευνητικό αίτημα

Part of : Επετηρίς του Κέντρου Ερεύνης της Ιστορίας του Ελληνικού Δικαίου ; No.41, 2008, pages 195-206

Issue:
Pages:
195-206
Parallel Title:
Fontes minores du droit post-byzantin : un desideratum
Author:
Abstract:
Dispersés dans des codices manuscrits, ignorés en général non seulement des historiens des sources du droit mais même des auteurs de catalogues de manuscrits, il nous est parvenu des textes consultatifs ou de brefs traités de contenu juridique, oeuvres rédigées en grec sous la domination ottomane. Ce sont en fait des textes juridiques qui présentent la double caractéristique d’être courts et de ne pas avoir été écrits et publiés par une autorité officielle. C’est pour signifier cette brièveté et ce caractère non officiel que j’emploie ici les termes de fontes minores.Je cite trois exemples indicatifs conservés dans autant de manuscrits: une «Note» de loannis Karyophyllis sur l’empêchement du mariage pour cause de parenté spirituelle (ms Samos 51, f. 132v-133r), un texte de questions-réponses sur des problèmes de droit successoral rédigé par Dosithée de Jérusalem (ms Académie roumaine 1270 [olim Métoque du Saint-Sépulcre 418], f. 264r-v) et un mémoire de Manuel de Corinthe sur le problème posé par un mariage célébré alors qu’il y avait un empêchement, non diagnostiqué à temps (Iviron 512, f. 303r-307r).Le desideratum, le voeu que je formule est qu’un corpus de ces sources mineures soit constitué car, entre autres, elles contiennent des informations non exploitées sur le sort des dispositions du droit byzantin dans le cadre de l’Empire ottoman, c’est-à-dire des données pour l’étude de notre vie juridique post-byzantine.
Subject:
Subject (LC):