Τρόποι πρόσκτησης και κατάτμησης πυριτικών πετρωμάτων κατα την πρώιμη χαλκοκρατία

Part of : Αρχαιολογικόν δελτίον ; Vol.55, 2000, pages 1-22

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1-22
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Stratégies d’acquisition et de taille des roches dures durant l’âge du Bronze Ancien
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L’âge du Bronze Ancien se caractérise par une grande utilisation de roches siliceuses destinées surtout à la fabrication de lames par pression. Pour des raisons diverses, dont la rareté des ressources en minerai, l’emploi du bronze n’est pas encore très fréquent. La nouvelle technologie se heurte, en effet, à des obstacles considérables. L’utilisation de la pierre étant liée de façon décisive à l’apparition de l’homme, dont elle caractérise presque toute l’évolution, l’avantage du bronze pour la fabrication d’outils, sur la roche dure, dont les techniques de débitage sont très évoluées, n’apparaît pas d’emblée. Les méthodes utilisées pour le travail du bronze, à cette époque, sont complexes et diversifiées. Dans l’industrie lithique, la matière, obsidienne ou silex est choisie avec soin et subit la première étape - l'épannelage -, qui se fait à l’aide d’un percuteur dur. La deuxième étape - l'ébauche - se fait par percussion indirecte ou pression, tandis que le débitage de lames s’effectue par pression, à l’aide d’une béquille. L’obsidienne est transportée du lieu de son affleurement, dans l’île de Mélos, en divers centres (Manika, Haghios Kosmas, Lerne) qui comptent des ateliers spécialisés où des tailleurs débitent les lames. Celles-ci semblent avoir été diffusées jusque dans de lointaines contrées par des colporteurs, selon les méthodes d’échange ou de troc. La présence d’obsidienne sur les différents sites de l’âge du Bronze dépend théoriquement de leur distance par rapport aux centres de production des lames mais aussi de leur importance en tant qu’agglomération. Si dans les centres à forte concentration de population, l’obsidienne représente plus de 90% des matières premières, dans les bourgs, en revanche, qui privilégient largement l’utilisation des roches locales, l’usage de l’obsidienne est très faible (30%, par exempl e, au Pélopion d’Olympie).S’agissant des industries lithiques, l’âge du Bronze se caractérise par une expansion considérable du débitage par pression de lames et lamelles en obsidienne, extrêmement stéréotypées. Par ailleurs, le recours aux mêmes techniques pour le débitage de petites lames en silex conduit à des résultats exceptionnels, la granulométrie des silex étant très diversifiée, ce qui constitue un obstacle considérable pour la méthode par pression.Au Néolithique, par contre, l’obsidienne et le silex sont utilisés pour la fabrication des lames dans des proportions quasi égales, mais seule l’obsidienne fait l’objet d’une exploitation in situ, le silex étant importé sous forme de produit fini. À L’HM et l’HR, on constate une nette régression du débitage par pression. En revanche, le débitage du silex local en éclats est nettement plus fréquent au même titre, du reste, que la retouche par pression des fines pointes foliacées à base concave, qui caractérise ces deux sous-périodes. La fin de l' ΗΑ est marquée, semble-t-il, par une chute brutale de l’utilisation des lames de pression. Ce changement radical s’explique par la théorie de l’invasion de nouvelles populations - même si elle pêche dans les détails - et l’adoption d’un savoir-faire plus compétent, au niveau de la confection d’un outillage en bronze plus efficace qui finit par prendre le dessus sur l’outillage lithique, après avoir été en concurrence durant l' HA II.
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