Καιρός και Βίος : η χριστιανική επιλογή ανάμεσα στην ευκαιρία και τη σωτηρία

Part of : Αρχαιολογικόν δελτίον ; Vol.49-50, 1994, pages 247-266

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Pages:
247-266
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Kairos et Bios : le choix chrétien entre l' occasion et le salut
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Depuis la parution de l’article d’Antonio Munoz (η. 25 supra), au début de ce siècle, et jusqu’à l’entrée correspondante dans le LIMC (Moreno 1990), qui reconstruit l’ensemble des données disponibles, en passant par l’ouvrage de Monique Trédé (n. 3 supra), les apparitions persistantes de Kairos ont constamment hanté la curiosité des chercheurs. Aussi marquée a été, dans la longue durée, la présence du même sujet (qualifié justement de thème d’école : ibid. p. 77 n. 4), toujours vivant (PL 55 a) ou, plus tard, se réactivant (PL 60 a, 63 ß ; cf. Bouras, n. 46 supra), dans le monde héllénophone ou en Occident latin (cf. plus haut les ekphraseis de Callistrate et d’Himérios : Trédé, ibid., p. 78-79, ainsi que l’épigramme d’Ausone : n. 35 supra) ; et ceci malgré les glissements inévitables de sens, correspondants, certes, aux impératifs de la démonstration chrétienne. Dans l’optique de cette dernière, la poursuite de buts matériels - la chasse à l’occasion - est remplacée par la quête du ciel (P 1. 57 ß ; n. 21-22 supra). Désormais, dans son évolution médiévale, Kairos portait le nom de Bios. Rappelons aussi que dans le monde latin Kairos change de genre et devient Occasion. Or, dans un esprit de rétrospection “archéologique”, et après avoir renvoyé à la fameuse statue de Lysippe et aux conditions prétendument historiques de sa création, le polymathe byzantin Jean Tzétzès protestait, au 12e siècle, contre le changement d’identité de ce personnage fictif, survenu entre-temps (n. 43 supra), et l’altération sémantique que celui-ci entraîne. Il est à signaler qu’une contestation analogue - d’un autre point de vue, s’entend - est également élevée de nos jours (LIMC 3.1, p. 117). Aux images du Kairos ou du Bios recueillies jusqu’ici viennent se joindre, d’une part, une initiale historiée du lie siècle (PL 59 ß), et d’autre part le jeune personnage anépigraphe, associé au grand duc Alexios Apokaukos (f 1345) dans son portrait bien connu du Paris, gr. 2144 (P 1. 62 a). Au cours de son développement ultérieur, des rapports, servant à la démonstration chrétienne, ont été noués entre Kairos/Bios et d’autres compositions picturales, contribuant ainsi à la formation d’un répertoire didactique, dont divers éléments sont parfois placés, seuls ou juxtaposés, èv προθύροις (cf. n. 9 supra). Kairos lui-même y participe (PL 62 ß), ayant récupéré son identité initiale - qui se limite, toutefois, à la reprise du nom, tout en réitérant le sens chrétien de l’allégorie - et retrouvé la plus ancienne source (Poseidippos de Pella) qui parlait de son apparition en plastique.
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Notes:
Η δειγματοληψία της μελέτης αντλείται από τη δεξαμενή παλαιότερης, πολύπτυχης έρευνας. Πρβλ. E. Antonopoulos,"Conférence 1982-83", Annuaire de Γ Ecole pratique des Hautes Etudes (Section des sciences religieuses), Résumés des conférences et travaux, 91,1983, o. 399-401. H αναδιατύπωση του ζητήματος είχε τότε (με μεθοδολογικό στόχο) κινηθεί επάνω σε δύο, κυρίως, κατευθυντήριους άξονες. Αφενός μεν, την εικονογραφική παράδοση του Καιρού, από την αφετηρία, ως τις μεταγενέστερεςεξελίξεις της αρχαίας μορφής, στους μεσαιωνικούς και τους νεότερους χρόνους. Αφετέρου δε, τη μεσαιωνική εικονογράφηση της παραβολής που ο Βαρλαάμ διηγείται στον Ιωάσαφ, στην ομώνυμη μυθιστορία (PG 96, 976-977), όπως αυτή είναι γνωστή στα αρχαιότερα δείγματά της (11ος-14ος αι.), και στη συνέχεια, σε νεότερες μετατυπώσεις: βλ. παρακάτω και υποσημ. 32, 53' πρβλ. Πίν. 65. Πίνακες. Ρώμη 1995: υποσημ. 6, αριθ. 4.28.3 (55 α). Μουσείο του Λούβρου (55 β). Strzygowski:υποσημ. 12, εικ. 159 (55 γ). Ιδιωτ. αρχείο (56 α, 61 β, 61 γ). Παρίσι, B.N.F. (56 β, 62 α, 64-65). Βενετία Ελλην. Ινστιτούτο (57 α)' Soprintendenza ai monumenti (60 α). Ρώμη B.A.V. (57 β, 58 α, 59 α). Levi: υποσημ. 28, εικ. 51 α-51 β (58 β-58 γ). Γένουα, Bibi. Franzoniana (59 β). Παρίσι, Hautes Etudes (60 β, 61 α). Ν. Κρικζώνης (62 β). Θεσσαλονίκη, Πατρ. Ίδρυμα Πατερ. Μελετών(63 α). Ντούλα Μουρίκη (63 β-63 γ). P. Jean-Richard: υποσημ. 62, αριθ. 82 (66)., Το άρθρο περιέχεται στο τεύχος: Μέρος Α'-Μελέτες