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Relief votif de Potidée.

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• Στεφανίδου-Τιβερίου, Θεοδοσία
• Στεφανίδου, Θεοδοσία

Le relief au Musée de Polygyre publié ici (planche I), a été trouvé fortui­tement à Potidée. De ce relief est conservée seulement la partie droite. Il s’agit d’une des moindres sculptures connues jusqu’ à nos jours de cette ville. Le rapport immédiat du relief à la tradition attique est dû au type architectural et à la formation des figures. Par la structure de la figure nue du jeune homme l’œuvre se place chronologiquement entre les années 338 et 330 av. J. C. Le groupe des dédicants à la partie droite du relief s’adresse à un person­nage héroïque qui se caractérise par son armement et son mouvement dansant. C’est un héros pyrrhichiste. Notre relief présentait probablement la «Κουρητική Τριάς» posée tout près de Cybèle au trône. Selon l’interprétation de O. Walter, les trois démons armés, les Courètes ou Corybantes, ayant eux-mêmes un grand rapport à la danse armée, sont représentés comme les gardiens de Cybèle dans une série de reliefs votifs (planche Ilb). La représentation au fron­ton d’un «naiskos» de Cybèle au Musée de Thessalonique (planche III), sur laquelle les Courètes apparaissent pour la première fois comme des danseurs, renforce notre hypothèse.

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• Αρχαιολογία

856:https://ejournals.epublishing.ekt.gr/index.php/makedonika/article/view/6451, DOI: https://doi.org/10.12681/makedonika.896

• http://makedonikajournal.org/index.php/makedonika/article/view/896