Ή αρίστη πολιτεία του Πλάτωνος και ó θεσμός της δουλείας

Part of : Πλάτων : περιοδικό της Εταιρείας Ελλήνων Φιλολόγων ; Vol.ΛΖ, No.73-74, 1985, pages 92-100
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92-100
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La cité parfaite de Platon et l’ esclavage
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A l’ appui de l’ opinion suivant laquelle il n' existe pas d' esclaves dans la "cité parfaite" décrite dans la Republique de Platon sont présentés les arguments suivants. La marnière dont le philosophe "construit" sa cité, dite par les modernes "cite déale", (369 bc), exclut foncièrement l'existence d' esclaves dans sa société. En "construisant" sa cité, après avoir faut abstraction de tout ce qui existait dans a réalité sociale, Platon ne mentionne acunement, fut-ce par allusion, la présence d' esrlaves, bien qu'il énumère de marnière exhaustive les diverses catégories de la population et les divers travaux nécessaires à leur subsistance. En outre, à propos même des gens dépourvus d' intelligence forte et qui sont chargés des travaux les plus lourds, il :mploie la qualification de "salariés", donc gens libres (371 de). Une autre raison de l’ impossibilité d' existence d' esclaves dans la cité parfaite est la structure socio-juridique de celle-ci, qui ne permet pas l’ existence de gens ayant le droit de tenir lieu de maîtres; c"est-à dire que ni les "gardiens" ni les autres citoyens" n'ont la possibilité juridique d' employer d'esclaves. Le passage 469c est commenté en sorte que soit réfuté l’ argument qu' on essaie parfois en tirer pour l’ existence d' esclaves dans la cité parfaite. Enfin, il est démontré que les deux mots καν δούλω contenus dans le passage 433d ne s'y trouvaient pas à l’ origine et y ont été intercalés par un copiste ancien à la suit d' un malentendu sur le sens du mot έλευθέρω dans le même passage; et que celui-ci doit être rétabli à sa forme originale: και έν παιδί και έν γυναικί και έλευθέρω και δημιουργώ και αρχοντι και άρχομένω (Voir Revue des Etudes Grecques, 1970, ρ 26- 37).
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