Ή άκληρία εις τα έθιμα του ελληνικού λαού
Part of : Επετηρίς του Λαογραφικού Αρχείου ; Vol.7, 1952, pages 28-44
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28-44
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Les coutumes du peuple grec concernant le manque d'héritiers
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Dans cette étude l'auteur traite des coutumes du divorce en raison du manque d'enfants, ainsi que de l'usage de prendre une seconde épouse en cas de stérilité de la première. Les deux femmes, appelées σύγγριες ou συγκόρμισσες, vivent dans la même maison, la première jouant le rôle de bellemère et ayant le soin des enfants nés du second mariage. On trouve ces coutumes dans certaines régions de la Grèce moderne, Magne, Arcadie, Épire du Nord et Crète, où l'auteur lui-même a pu en obtenir des attestations pendant une récente enquête folklorique. L'existence de coutumes analogues est attestée dans d'autres pays (Corse, Caucase, Afrique orientale, pays slaves) et surtout chez des populations où la famille est basée sur une organisation patriarcale et monogamique de la société. Après un bref aperçu historique de ces coutumes en Grèce, l'auteur signale leur différenciation à travers les siècles, suivant les croyances religieuses, les idées politiques, ainsi que la conjoncture sociale et économique. Ainsi, à Athènes, on trouve pour l'antiquité des documents prouvant la possibilité de prendre une seconde femme en cas de stérilité de la première, et la dissolution du mariage, en raison du manque d'enfants dû à une insuffisance sexuelle de l'homme. Au contraire, à Sparte, par suite des conceptions Spartiates sur l'accroissement et l'amélioration de la race, ainsi que sur la liberté des femmes, le divorce et le second mariage pour cette cause n'étaient pas nécessaires. A l'époque byzantine on retrouve ces anciennes coutumes, qui ont évolué en raison du changement des conditions sociales et on les rencontre encore presque intactes dans la Grèce moderne. Il est particulièrement remarquable, selon l'auteur, que la coutume qu'on trouve en Grèce moderne, de vivre avec une seconde femme en cas de stérilité de la première, diffère essentiellement du concubinage connu depuis les temps très anciens.
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Notes:
Résumé p.171-172