Λαογραφική αποστολή εις Κέαν (15-29 Αύγ. 1960).

Part of : Επετηρίς του Λαογραφικού Αρχείου ; Vol.13-14, 1960, pages 253-268

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Pages:
253-268
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Mission folklorique à l'île de Kéa (15-29 aoiit I960)
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Le matériel relevé lors de la mission folklorique à Kéa s'étend sur 452 pages. Il contient des manifestations sur la vie matérielle, sociale et spirituelle du peuple, à savoir sur l'habitation, les vêtements, l'agriculture, les pratiques pendant la naissance, le mariage et la mort, la religion, le culte populaire et la magie; l'astrologie et la météorologie, la divination, les chansons, les contes, les proverbes etc. De ce matériel l'auteur examine brièvement quelques contes, comme celui a) du Lióndas (Λιόντας), lion, (voir supra, p. 258-260 et fig. 3 et 4). Il s'agit d'un monument colossal, de l'année 600 A.C. Au dire des habitants ce lion fut pétrifié en cet endroit par les fées (Nerâïdès), qui sont des êtres démoniaques et se présentent partout en Grèce sous les figures des belles femmes. Le nom «Nerâïda» provient de l'ancien Grec «Néréïs» (Νηρηίς), mot qui désignait les nymphes de la mer. La croyance que les «Nerâïdès» fréquentent surtout les sources, fleuves et vallons est très répandue aujourd' hui et survit de l'antiquité. Il faut noter qu'un mythe pareil à celui décrit plus haut, existait déjà dans l'antiquité (voir supra, p. 259). Il est mentionné par Heraclite de Pontus (FHG, vol. II, p. 214- ed. C. Müller). Viennent ensuite les contes: b) sur la forteresse en ruines de Ste Marina (voir plus haut, p. 257-58 et fig. 2) et la construction de l'église de la Sainte Vierge appelée Cas tria ni (voir p. 261-62, fig. 5, 6); c) sur une caverne se trouvant au sud de l'île où, selon la croyance du peuple, vivait le Cyclope Polyphème (voir p. 260-261); d) sur les Saints Anargyres, médecins, auxquels ou sacrifie, le jour de leur fête, des bêtes (voir supra, p. 261); e) sur la procession qui a lieu, dans la période de sécheresse en l'honneur du Prophète Elie, dont l'église se trouve sur la plus haute cime de la montagne de l'île, pour attirer la pluie. Sur la même place existait dans l'antiquité un autel (βωμός) consacré à Zeus à qui les habitants offraient des sacrifices dans le cas de sécheresse (voir supra, p. 262-263); f) D'autres contes traitent: des destructions provoquées dans l'île de Kéa par les invasions des corsaires (voir supra, p. 264), de Saint Cassien, dont la légende est très répandue chez les peuples slaves et surtout en Russie (voir supra, p. 263 264) etc. L'auteur a enregistré également sur bandes de magnétophone 31 mélodies et danses populaires (voir supra, p. 265-66).
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