Εκθεσις λαογραφικής ερεύνης εις Κοντοβαζαιναν και Μοναστηράκι του νομου Αρκαδίας (3-23 Σεπτεμβρίου 1962)
Part of : Επετηρίς του Λαογραφικού Αρχείου ; Vol.15-16, 1962, pages 259-273
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Pages:
259-273
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Mission folklorique aux villages de Contovazaina et de Monastiraki d'Arcadie (Péloponnèse) du 3 au 23 septembre 1962
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L'auteur expose les résultats de ses recherches folkloriques aux villages Contovazaina et Monastiraki du département d'Arkadie, au Péloponnèse, qui durèrent du 3 au 23 septembre 1962. Au début, l’ auteur expose en général ses remarques topographiques sur cette région montagneuse aux rochers abruptes, dénués jusqu'à ce jour de routes et des communications par automobile. Cette conformation du terrain a favorisé l'accroissement des Clephtes, comme on appelaient ceux qui combattaient l'occupant pendant la domination du pays par les Turques. Au cours de sa mission, l'auteur a collection un materiel folklorique varié, dont le texte a été noté en 339 pages et il a obtenu également 82 enregistrements des chansons et des danses populaires, sur bandes de magnetophone. Les chansons populaires se maintiennent relativement en vigueur par le peuple pastoral de cette région et surtout les chansons clephtiques. La danse la plus populaire est celle dite «tsamicos» (danse du saut). L'auteur examine ensuite la coutume matrimoniale selon laquelle tous les invités doivent danser longtemps pendant la soirée du mariage et puis se mettre à table. Le festin dure jusqu' au matin et se termine par la visite de tous à la source voisine. Pendant toute la nuit les invités sont obligés de chanter, chacun à son tour différentes chansons et surtout celles dites de la «table» (chansons de festin chantées à table par les convives), chansons non dansées. Cette coutume matrimoniale a beaucoup contribuée à la diffusion, la transmission et l'enseignement des chansons populaires Parmi les légendes populaires, l'auteur en examine deux : l'une est relative à un miracle de l'icone de la Sainte Vierge qui se trouve au couvent de Clivocas (près du village Contovazaina) et qu'on dit être l'oeuvre de l'Apôtre Luc, l'autre au miracle des grenouilles aphones. A propos de ces miracles et de ces légendes, l'auteur remarque, que les modèles proviennent de légendes locales du culte, que les habitants ont adaptées aux lieux et aux personnes de leur circonscription. Ainsi, le miracle de l'icône du couvent Clivokas provient d'un miracle similaire qu'on mentionne comme s'étaut produit pendant la mise au tombeau de la Vierge. La légende des grenouilles aphones provient de l'office de Saint Athanase, qui naquit en 1665. Saint Athanase était Archevêque de Triphylie dans le Péloponnèse. L'Eglise l'honore le 17 mai, et sa relique se trouve au couvent de Πρόδρομος (St. Jean Baptiste), situé dans le village Stcmnitsa, (Ghortynie). On relate ensuite la visite aux ruines d'une tour fortifiée dans le village de Monastiraki, qui appartenait à Aly Pharmaki jusc|ii'en 1811, époque où elle fut démolie. Selon certains témoignages, au printemps de l’ année 181 r, Aly PharmakisetThéodoros Kolokotronis s'enfermèrent dans cette tour et pendant deux mois la défendirent héroïquement contre une nombreuse armée turque qui employa même des canons pour arriver à la conquérir. En 1935, on a émis certaines contestations quant à la justesse de ces informations historiques. Pourtant par les diverses légendes locales qui ont été recueillies par l'auteur de la bouche même des vieillards, se confirme l'exactitude des écrits des sources historiques, qui se rapportent bien à des faits réels.
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