Μουσική αποστολή εις Εύρυτανίαν (4 Ιουλίου- 3 Αύγουστου 1962)

Part of : Επετηρίς του Λαογραφικού Αρχείου ; Vol.15-16, 1962, pages 288-303

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Pages:
288-303
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Mission musicale en Eurytanie du 4 juillet au 3 août 1962
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La présente mission musicale en Eurytanie continue et complote celle que l'auteur avait déjà accomplie en 1959 dans cette région (voir Annuaire des Archives de Folklore, tome 11/12 (1958-1959)1 pp. 320-327). Pendant cette deuxième mission musicale, qui dura du 4 juillet au 3 août 1962, Fauteur a fait 228 enregistrements sur bandes de magnétophone, de chansons et de danses populaires. Il a noté également diverses coutumes de la vie sociale du peuple et surtout celles qui se réfèrent à la cérémonie du mariage. En ce qui concerne le matériel musical enregistré, Fauteur considère comme plus caractéristiques les chansons relatives au mariage, et en publie huit : La 1ère chanson (p. 225) est chantée au moment où on tamise la farine pour pétrir le pain du mariage; la 2ème (p. 289), pendant que les parents et les amis reçoivent la dot de la future mariée et la transportent dans la demeure du mari. La 3ème chanson (p. 291) est chantée le dimanche matin pendant que le futur marié se fait raser. Elle est suivie de la 4ème chanson (p. 292) chantée pendant que le cortège des parents et amis du marié se rend à la maison paternelle de la jeune mariée pour raccompagner à l'église, où aura lieu la célébration du mariage. Durant cette marche, on chante la 5ème chanson (p. 293), qui célèbre la bannière qui précède le cortège. La 6ème chanson (p. 293-94) est chantée pendant que la mariée s'habille et se pare dans sa maison; la 7ème (p. 295). lorsque le cortège, après la célébration du mariage à l'église, arrive à la maison de l'époux, où devant la porte les beaux-parents reçoivent la nouvelle mariée. Enfin la 8ème (p.298) chanson est chantée le lundi matin, après le festin de noces, qui a duré toute la nuit, lorsque la nouvelle mariée est conduite en pompe par les parents et amis des deux familles à la fontaine du village pour y puiser de Peau. A propos de la musique de ces chansons Fauteur remarque que le rythme de 6/4 prédomine, sous les formes métriques suivantes: a ) 6 = ( 2 ± i + I ± ? ) b) « = p ± i p ± i ) , et que la période métrique est constituée par 4 mesures de six temps. Un fait remarquable est que ces formes fondamentales se maintiennent inaltérables pendant toute la durée de la chanson. Comme on sait, ces formes, dans la plupart des chansons des autres catégories, se transforment par suite de Fintercalation dans le texte poétique de diverses syllabes, interjections, mots et phrases qui sont sans aucun lien avec le texte de la chanson proprement dite Cette constatation renforce une opinion déjà exprimée par Fauteur: ces chansons sont parmi les plus anciennes de la musique traditionnelle néohéllénique et ces formes rythmiques remontent peut-être à Fantiquité grecque. Dans les chansons de mariage on rencontre aussi dans un pourcentage moindre le rythme de - j - sous la forme suivante: —j—• Cette dernière forme change souvent (voir chanson p. 229), de même que le rythme de 5 / l + l + 2 + l \ . . . , v 4 I . I (voir les chansons no 2 et 5). 8 9 Les rythmes de –j’ et de v ne se rencontrent pas dans cette region. La plupart des mélodies de ces chansons sont basées sur des gammes diatoniques d'une étendue habituelle d'une quinte ou d'une sixte, comme par exemple les chansons no 6 et 7, lesquelles ont le quatrième degré diésé, ce qui donne l'impression d'une gamme chromatique. L'auteur considère ce dièse comme une des χρόας du mode majeur diatonique de ré sur lequel sont basées des chansons d'autres catégories. En ce qui concerne l'usage des intervalles et des notes principales, ces mélodies présentent une technique spéciale. L'idiome linguistique et le style de chaut local sont les éléments qui distinguent le mieux ces chansons de celles des autres régions. Les textes poétiques sont en général en vers trochaïques ou iambiques de 8 syllabes, ou plus rarement en vers de 15 syllabes, qui comme on sait prédominent dans la poésie des chansons populaires helléniques. Les mélodies des chansons qui sont exécutées pendant la danse lo~ cale appelée «Sto» sont basées sur les mômes formes rythmiques de base 6/4, mais avec diverses variations qui proviennent des «tsakismata» qui sont, comme on Fa déjà mentionné, des intercalations dans le texte poétique. (Voir pages 203, 209, paragraphe 3, page 210, paragr. 5, 6, et p. 222 du présent volume).
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