Λαογραφική αποστολή εις τα χωρία του Κεντρικού Ζαγορίου Ηπείρου (8 Ίουλ. - 7 Αύγουστου 1963).
Part of : Επετηρίς του Λαογραφικού Αρχείου ; Vol.15-16, 1962, pages 321-337
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321-337
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Mission folklorique dans la région centrale de Zagorion (Épire) du 8 juillet au 7 août 1963
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Dans ce rapport Fauteur expose les résultats qu'il a obtenu au cours de sa mission folklorique dans la région centrale de Zagorîon en Epire et plus particulièrement dans les villages Vradeto, Koukouli, Kapesovo, Tsepelovo et Skamneli. Après une brève introduction sur la situation géographique, économique et démographique de ces villages, il donne la bibliographie folklorique relative à cette région, (voir pp. 322-323). Dans la partie principale de son rapport il décrit l'habitation populaire, telle qu'on la rencontre aujourd'hui encore à Tsepélovo et dans les autres villages, et en souligne l'aspect noble et la décoration artistique. (voir pp. 326-329). Les chants folkloriques sont chantés d'habitude dans les bals, les mariages, à la table des noces et des festins, et dans certaines fêtes religieuses, comme par exemple à Pâques, etc. Le peuple ne chante plus les chansons acritiques, mais continue à chanter les chansons polystiques narratives (ballades), comme par exemple la chanson du «Frère mort», du aPontd'Arta» et des «Frères et la méchante épouse9 etc. Sont également très appréciées les chansons clephtiques, les chansons des expatriés et les chansons d'amour. On y trouve en outre un assez grand nombre d'anciennes chansons de la Mort, (voir pp. 330-331). Les danses populaires en usage sont surtout le tsamikos lent (βαοΰς), le syrtos et celles de la région épirote de Pogoni. (voir p. 332)- L'auteur cite et commente les légendes suivantes: a) Création de la chèvre par le Diable, b) La Fortune, c) des Empreintes du corps humain gravées sur des pierres, d) Les démons de Noël dits Kalikantzari ou Kapsouria. Diverses coutumes du culte populaire, comme celles du carnaval et surtout des feux et des travestissements) qui, selon l'auteur, sont des survivances de l'antiquité grecque, (voir pp. 333-335). Enfin l'auteur cite quatre coutumes caractéristiques de la vie sociale du peuple, qui se rapportent à l'expatriation (voir pp. 335-336) et termine par cette remarque: «En général la vie conserve encore, dans cette région, assez d'éléments traditionnels, malgré les changements manifestes, qui s'opèrent sous l'influence des nouvelles conditions sociales», (voir p. 336).
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