Λαογραφική μουσική αποστολή εις Λέσβον (από 11 Αύγ.-10 Σεπτ. 1963).

Part of : Επετηρίς του Λαογραφικού Αρχείου ; Vol.15-16, 1962, pages 351-361

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Pages:
351-361
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Mission musicale dans l'île de Lesbos (Mytilèue) du 11 août au 10 septembre 1963
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Durant sa mission l'auteur a travaillé dans les villages suivants : Aghiâssos, Plomari, Plaghia, Meghalo-Florio, Sykaniinéa et Skala-Sykaminéas, Stypsi, Pétra, Molyvos, Kalloni, Arisvi et Aghia Paraskévi. Il a obtenu 317 enregistrements, dont 292 de chansons et danses populaires. Les autres enregistrements sont consacrés à divers sujets folkloriques. Ces enregistrements, dont le texte a été noté en 288 pages (manuscript no 2765), comprennent les catégories de chansons populaires que le peuple grec chante d'habitude dans les diverses circonstances de sa vie sociale et religieuse. L'auteur a noté en outre en 154 pages diverses moeurs, coutumes et légendes, concernant la vie spirituelle et sociale du people lesbien. Parmi les enregistrements, les chansons du carnaval et les kalanda (chansons de quòte) présentent un intérêt particulier. La mélodie (p. 354) que nous publions, est une parodie d'une chanson très connue que Ton chante pendant le Carnaval. Le soliste reste au milieu d'un cercle de chanteurs, qui répètent chaque vers chanté par lui en marchant et en faisant des gestes comiques. Le mode est de Ré (ré=mi) qui correspond au premier mode de la musique ecclésiastique byzantine. Le rythme est de 2/2 en deux mouvements. La chanson cle la p. 356 est liée à une ancienne coutume nuptiale. La veille du mariage on invitait les jeunes filles du village à la maison de la mariée pour qu'elles chantent ses louanges. A l'entrée de la maison une jeune fille vêtue d'un habit réservé à cette occasion mettait sur les ongles des jeunes filles qui entraient du henné, signe d'invitation. Le mode et la tonalité sont ceux de Ré (1er mode de la musique ecclésiastique byzantine) et le rythme est de 7/8 en trois mouvements La musique des kalanda de l'Epiphanie (p. 357), dans le mode cle Ré (ré = mi) et dans la tonalité de Mi* (ré=mi), présente la particularité d'avoir une catalèxe au-dessus de la tonique (sol), et non sur la tonique, qui est le Re2. Le chef du groupe des jeunes gens qui vont de maison en maison chanter les kalanda tient à la main une bûche avec laquelle il frappe sur la porte rythmiquement, pendant toute la durée de la chanson. L'autre variante des kalanda (p. 358) est plus ancienne et est connue seulement des vieux. La mélodie est en Ré (mode et tonalité) et le rythme de 4/8 se divise en deux mouvements. La dernière mélodie publiée (p. 359) est une chanson de marins, de Ploniari. Jadis, on avait coutume, avant le départ d'un bateau, de faire délier la corde d'amarrage par une jeune vierge, afin d'assurer au bateau une bonne traversée. Le mode et la tonalité sont de Ré (mi2=re2). Le rythme est libre «ad libitum» et par conséquent l'indication donnée est approximative.
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