: "Εκθεσις λαογραφικής έρεύνης εις Χάλκην καί Νίσυρον (13 Αύγ. - 1 3 Σεπτ. 1964

Part of : Επετηρίς του Λαογραφικού Αρχείου ; Vol.17, 1964, pages 217-230

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217-230
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Mission folklorique dans les îles de Chalki et Nissyros (Dodecanese), du 13 août au 13 septembre 1964
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L'auteur expose les résultats de la mission folklorique qu'elle a effectuée dans les îles de Chalki et de Nissyros. Le matériel rassemblé comprend 902 pages manuscrites ainsi que 218 chansons et danses populaires enregistrées sur bandes de magnétophone. Ce matériel à trait aux diverses manifestations de la vie matérielle, sociale et spirituelle de la population de ces îles. Parmi les coutumes du culte, Fauteur mentionne notamment celle qui consiste à introduire une branche d'olivier dans la maison, le matin du Ier janvier. Livanius, déjà, au IVe siècle après J-C, attestait la popularité de cet usage (edit. Β. Foerster, VIII, p. 474t1. Deux coutumes relatives à la moisson sont particulièrement intéressantes. La première est celle-ci: avant le début de la moisson, on prépare, avec des grains de la nouvelle récolte, un pain que Ton distribue aux parents et aux amis. Cet usage est considéré comme une survivance de l'antiquité, époque à laquelle, dans les mêmes circonstances, on préparait le pain appelé θαλύσιον ou θαργήλιον. La deuxième est celle de la souvliâ (σουβλκί). Les moissonneurs prennent une branche d'amandier, la décorent avec des rubans, un mouchoir, des bonbons, etc...et après, pendant le dîner que leur offre le propriétaire, chacun la fait porter par un garçon à la personne de son choix- Cette coutume qui, aujourd'hui, a pris le caractère d'un jeu entre jeunes gens et jeunes filles, provient vraisemblablement d'une coutume de culte plus ancienne dans laquelle la branche d'amandier tenait la place et avait la signification de l'antique Ειρεσιώνη. Parmi les coutumes concernant la naissance la suivante retient plus spécialement l'attention de l'auteur : le septième jour après la naissance du nouveau-né, on donne son nom à l'enfant et cette cérémonie correspond aux antiques άμφιδρόμια Des diverses légendes recueillies, il ressort que, dans ces îles, sont largement répandues celles qui se rapportent aux Καλικάντζαροι (êtres demoniaques) aux vampires, aux fantômes, aux fées etc., ainsi que, parmi les légendes religieuses, celles qui racontent la découverte, à Nissyros, de l'icône miraculeuse de la Vierge Σπηλιανής (de la caverne) et la construction d'une église en son honneur. Pour guérir les enfants malades, on recourt au τρυποπέρασμα, c-à-d. que l'on fait passer le malade par un trou dans l'église ou bien par la porte centrale du sanctuaire. La veille et le jour de la St Jean (23 et 24 juin) ainsi que la veille de la St Basile, au soir, les jeunes filles accomplissent des actions magiques, destinées à provoquer des songes qui leur feront connaître leur futur mari. A cette fin, on utilise le gâteau des Rois (βασιλόπιττα), et άρμυρόπιττα (sorte de pain salé) et on joue au Κλήδονα (jeu divinatoire) On pratique également la divination au moyen de miroirs, de fèves et de feuilles. Les longues chansons narratives, appartenant à presque toutes les catégories, qui étaient autrefois chantées et dansées, sont aujourd'hui délaissées. Les distiques, au contraire, sont devenus la forme poétique préférée des habitants des îles. Ils sont largement employés à l'occasion des fêtes et lorsqu'on se réunit pour danser. Parmi les diverses danses populaires, l'auteur décrit celle qui est proper à Nissyros ό χορός τής Κούπας (la danse de la coupe).
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