Αρχέγονες αναίμακτες θυσίες και προσφορές στη λαϊκή λατρεία τών Θεσσαλών

Part of : Επετηρίς του Κέντρου Ερεύνης της Ελληνικής Λαογραφίας ; Vol.26-27, 1981, pages 258-276

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Pages:
258-276
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Des sacrifices primitifs non sanglants et des offrandes dans le culte populaire des Thessaliens
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L'auteur explique le fait que le paysan de Thessalie attribue le succès ou l'échec de ses efforts à des forces surnaturelles par l'incapacité des gens du pays d'obtenir le résultat souhaité. Le sentiment de la peur qui s'est emparé du payean thessalien l'amena à s'efforcer d'apaiser les puissances non naturelles qu'il considère cowme des démons ou comme des espirts. Parmi les puissances à apaiser le paysan a aussi classé ses morts. Or, dans son effort d'apaiseAent, il fait une offrande de tout ce qu'il peut trouver, en particulier des produits de la terre. Les endroits où ont lieu les offres sont précis: le feu, les tombes des morts, le seuil de la porte de la maison, le toit de la maison, le four où Ton fait cuire le pain, la cour de l'église, les champs cultivés et les vignobles, les quatre points cardinaux dans Fhorison, la fontaine du village, les carrefours des chemins ruraux, les vieux arbres. Les manières dont on fait l'offre sont, elles aussi, bien précises. Ainsi jette-t-on les offrandes bruyamment par terre, sans parler, ou bien on les brûle. Le moment propice pour faire l'offre sont les heures pendant lesquelles, suivant le croyance populaire, circulent les mauvais esprits. C'est essentiellement la nuit. On apporte les offrandes au début ou à la fin d'un travail, d'une étape de la vie des humbles gens: quand on coupe les premiers raisins de Tannée, à la première traite d'un animal laitier, au petrissage du premier pain. De même à la sortie de la mariée se rendant à la cérémonie du mariage, au premier allaitement de la femme qui vient d'accoucher, à la première sortie de la femme accouchée de sa maison, à la fin d'un travail de tissage au métier.
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