Εκ της δυτικής νεκροπόλεως της Ερετρίας

Part of : Αρχαιολογικά ανάλεκτα εξ Αθηνών ; Vol.VII, No.2, 1974, pages 229-248

Issue:
Pages:
229-248
Parallel Title:
Recherches dans la nécropole occidentale d’Érétrie
Section Title:
Σύμμεικτα
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Abstract:
Au cours de l’été 1973, une fouille systématique a été pratiquée à Érétrie, en bordure de la rue Aristonikos Eratonymos, dans le secteur 120 du plan de la ville levé en 1834 ( note 2 ). Elle a eu pour résultat la découverte d’un cimetière de la première moitiédu 5e siècle av. J.-C., qui fait partie d’une nécropole dont l’existence était déjà connue pour les époques géométrique et archaïque ( notes 3 à 5 ).Il était logique de penser que la nécropole s’étendait jusqu’au mur Ouest de la ville. Cette hypothèse est renforcée par une découverte faite aussi en 1973. En effet, dans le secteur 112 a ( = A 13 du plan de la Mission suisse ), on a mis au jour un tronçon imposant de la muraille datant d’environ 400 av. J.-C. Contre la face externe de la muraille, on a fencontre une couche de terre noire ( restes d’un bûcher ? ), épaisse de 40 cm, couvrant une surface de 6 à 7 m2, riche en tessons, pour la plupart de vases à figures noires de la fin du 6e siècle et du début du 5e siècle av. J.-C. Un grand nombre de ces tessons sont d’excellente qualité ( f i g. 1 - 2 ). Si l’on admet qu’on est en présence d’un dépôt d’offrandes et d’ossements constitué là à l’occasion d’un nettoyage de tombes, on est amené à en conclure que cette région faisait partie de la nécropole.Dans le secteur 120, à une profondeur de 50 à 70 cm, on a découvert 34 tombes (plan 1 ) : 12 tombes à inhumation et 22 tombes à incinération.I. Tombes à inhumation. Ces tombes étaient couvertes de tuiles ( f i g. 3 et 5 ). L’orientation en est variable, la plus fréquente étant d’Ouest en Est. Elles étaient pauvres, pour la plupart dépourvues d’offrandes. Quatre contenaient de deux à quatre petits vases ( f i g. 6 ).IL Tombes à incinération. Les os calcinés et les cendres étaient déposés dans des amphores, à pied ou pointues ( f i g. 3, 7, 8). Ces vases sont bien cuits, sans décor, sauf l’amphore dela tombe 8 ( n° 4900; ci-dessous, n° 1, f ig. 8 - 10 ).Qpatre des tombes étaient constituées par une paire de vases placés tête - bêche ( f i g. 7 ). Les offrandes se trouvaient, sans exception, dans le vase placé vers l’Est, avec les restes du mort; l’autre ne contenait rien.Les 18 autres tombes étaient constituées par un seul vase. Cinq ne contenaient aucune offrande. Les treize autres ne contenaient rien d’autre que des vases, en général modestes.On présente ci - dessous, outre l’amphore cinéraire de la tombe 8 ( n° 1 ), un choix de ces offrandes ( nos 2 à 7 ).1. 2. 4. L’amphore n° 4900 ( f i g. 8 - 10 ) le skyphos n° 2231 ( f i g. 12 ) et la cotylé n° 2262 ( fi g. 15 - 16 ) sont des produits de l’artisanat local, datant du 1er tiers du 5e siècle av. J.-C. Aux divers indices en faveur d’une origine locale que fournissent la découverte de nombreux autres vases semblables à Erétrie ( note 16 ), la nature de l’argile, la qualité de l’engobe et du vernis, s’ajoutent, croyons - nous, l’existence sur les deux vases de traits gravés et la présence de lignes verticales et ondulées, peintes par groupes de six exclusivement et dues à l’emploi d’un pinceau sextiple.3. Le skyphos à deux anses n° 2226 ( f i g. 13 - 14 ) provient d’un atelier ionien et date du début du 5e siècle av. J.-C.5 à 7. Les trois derniers vases ( f i g. 15 - 20 ) sont attiques et datent du 2e quart du 5e siècle av. J.-C.
Subject:
Subject (LC):
Keywords:
νεκροταφεία, Εύβοια
Notes:
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