Οι πρώτες θεατρικές μεταφράσεις του Κωνστ. Κοκκινάκη : τέσσερα δράματα του August von Kotzebue, Βιέννη 1801

Part of : Παράβασις : επιστημονικό περιοδικό Τμήματος Θεατρικών Σπουδών Πανεπιστημίου Αθηνών ; Vol.6, No.1, 2005, pages 197-306
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197-306
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Les premières traductions de pièces de théâtre par Konstantinos Kokkinakis : quatre pièces dramatiques de August von Kotzebue, Vienne 1801
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Μελέτες και άρθρα
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C’est par la publication des quatre pièces de théâtre d’August von Kotzebue, traduites en grec par Konstantinos Kokkinakis à Vienne, que commence Γ histoire du théâtre en Grèce, au 19e siècle· a) Le sacrifice volontaire b) Misanthropie et pénitence, c) Indigence et vaillance et d) Les Corses.Et même une de ces oeuvres Misanthropie et pénitence sera représentée à Ambélakia, en 1803, par de jeunes amateurs de théâtre. Et ça, c’est le premier témoignage d’une représentation théâtrale sur le territoire hellénique. Autour de cette opération traductive, quelques éléments sont frappants: la courte intervalle de temps entre la publication et la représentation des textes en allemand et leur traduction en grec. Un autre élément, c’est encore le sujet de la particularité linguistique des traductions: les traductions de Kokkinakis, sont peut-être, les premières pièces de théâtre qui ‘jouent’ sur scène, après la suspension du théâtre crétois et celui des ïïes de la mer Egée. Cela veut dire, que la parole coule sur scène, et ne constitue pas une simple récitation de poème. Pourquoi Kokkinakis a-t-il entrepris la traduction de ces pièces? Il paraît qu’il a voulu alimentes, le théâtre des amateurs, avec des pièces qui sont facilement représentées, dont le succès est évident et qui transmettent des instructions de la bio théorie de Siècle des Lumières et de la class moyenne, et qui proviennent d’un écrivain reconnu dans toutes les scènes de théâtre en Europe. D’ailleurs, c’est pour ces mêmes raisons que toutes les troupes d’amateurs, des pays balkaniques, traduisaient et interprétaient les pièces de Kotzebue: des pièces avec, peu de personnages sur scène, interprétées par des amateurs, sans difficulté et équipement particuliers, et qui garantissent la participation et le succès et qui répandent le rire et Γ émotion, Γ humour et les larmes. Ainsi, grâce à ces traductions, Kokkinakis introduit ses compatriotes au cosmopolitisme, qui caractérise le Siècle des Lumières : dans ces oeuvres, on trouve également beaucoup de références aux pays étrangers, aux comportements nouveaux et aux principes de la classe moyenne, aux idéaux de l’humanisme mais aussi à l’ambiance internationale du capitalisme montant. Les pièces de théâtre de Kotzebue transmettent un nouvel ‘Internationalisme’ que représentent les commerçants grecs, par l’intermédiaire d’un réseau d’échanges qui se développe pendant le 18e siècle et qui s’étend des Balkans jusqu’à l’Europe Centrale et Septentrionale, Γ Italie, Paris, Londres.Mais pour comprendre mieux la tache de Kokkinakis d’introduire, en 1801, une production quasi ‘massive’ de pièces de théâtre traduites de Kotzebue, dans le répertoire théâtral hellénique, dans le but de présenter des textes grecs dans la représentation théâtrale, il faut étudier, en même, temps ce qui se passe dans le territoire balkanique. Les pièces de l’auteur allemand ont joué un rôle important dans la formation des scènes nationales des Serbes et des Croates, et elles on, aussi, joué un rôle considérable comme modèles de la dramaturgie locale. On trouve, même, beaucoup d’adaptations théâtrales, qui se présentent comme des pièces originales, alors qu’elles ne sont qu’adaptations des oeuvres de Kotzebue dans la ‘réalité’ de chaque pays. Or, Kokkinakis, choisit consciemment un écrivain qui a joué un rôle remarquable, dans les étapes préliminaires du théâtre national dans l’espace balkanique.Du point de vue dramaturgique, les quatre pièces de Kotzebue ont des caractéristiques communs déterminés : Elles sont toutes complètes, elles contiennent de trois a cinq actes, sans divergences importantes quant à la longueur du texte avec des textes relativement courts et des personnages peu nombreux sur la scène. La dramaturgie et ses expédients, la participation et le ‘suspense’ sont complètement soutenus, dans le jeu de F information et sa proportion calculée· de ce point de vue, toutes les pièces appartiennent au Drama ‘analytique’, qui, jusqu’ à la fin de la pièce, rapporte de nouvelles informations sur le passe de caractères (des personnages) sur scène, et qui affirme le soupçons ou qui renverse les prévisions du lecteur / spectateur.Les traductions de Kokkinakis sont assez fidèles. Elles interprètent assez fidèlement le sens du texte original et souvent, elles adaptent les images aux données helléniques. Très souvent, Kokkinakis améliore le style rigide et bureaucratique du texte original et introduit un style plus vivant et folklorique. Le dialogue coule normalement et il est agréable à l’entendre. Le traducteur n’a pas de difficulté d’interpréter les maximes et les proverbes et il est capable, de faire valoir, la possibilité, d’une dramaturgie complète et attentive à produire l’émotion et la rire, sans l’appui d’un langage littérairement soigne. Quant à l’édition, ces textes présentent les problèmes habituels de la période d’avant la révolution.Quelques éléments nous engagent à soupçonner que, peut-être, toutes les traductions n’ont pas été effectuées par Kokkinakis. Mais, de toute façon, ces éléments ne sont pas suffisants, pour prouver, avec certitude, une conjoncture pareille. Tous les textes contiennent des errata d’imprimerie, mais surtout des originalités d’orthographe de l’époque qui sont dues à les étymologies erronées, à des traditions d’imprimerie plus ancienne, ou qui demeurent sans justification particulière. Ces quatre traductions ont, en parallèle, quelques éléments unique : c’ est la même personne, très jeune encore, qui traduit et qui édite dans une année, quatre pièces du même auteur de théâtre. Trois de ces pièces sont édites par la même maison et c’est, sur l’une de ces pièces où il met sa signature.On peut également, constituer les étapes de l’action en traduction et en édition du jeune Kokkinakis à Vienne. D’ après cette action, l’ordre chronologique de la publication -et non de la composition- des traductions c’est la suivant : Le sacrifice volontaire -» Misanthropie et pénitence -» Indigence et vaillance -» Les Corses.
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