Παραδοσιακή αρχιτεκτονική στο Άργος : δημοτικά και ιδιωτικά οικήματα περιόδου 1827 - 1914
Part of : Αρχαιολογικά ανάλεκτα εξ Αθηνών ; Vol.XII, No.2, 1979, pages 163-207
Issue:
Pages:
163-207
Parallel Title:
L’architecture de style “traditionnel” dans la ville d’Argos, entre les années 1827 et 1914
Section Title:
Αρχαιολογικά χρονικά
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Abstract:
Il s’agit de la première étude historique et sociologique de l’architecture locale d’Argos, pendant la période de 1827 à 1914, et notamment des bâtiments de construction et d’utilisation non étatiques. Elle s’appuie sur des éléments qui proviennent tout d’abord d’un dépouillement systématique de la presse locale depuis 1883 jusqu’aujourd’hui,de l’étude des livres des voyageurs étrangers à Argos durant la période 1827 - 1914, du recueil des témoignages oraux de vieux habitants de la ville, de l’étude de certains manuscrits inédits de l’historien local T. Tsakopou- los et des recherches aux Archives générales de Γ État.L’idée centrale de l’étude, qui constitue en même temps la base d’une hypothèse de travail sur le développement social, économique et urbain de la ville pendant sa période moderne, est qu’il y a deux étapes. La première étape commence après la guerre de libération nationale et se termine vers les années 1880 ; Argos continue alors de rester un centre de caractère non “ urbain ” — le terme est ici utilisé dans son sens strict —, une agglomération dont la population reste essentiellement stable et qui se trouve au milieu d’un espace presque exclusivement agricole.C’est alors que sont construites les résidences du général D. Tsokris, de son frère G. Tsokris, du général philhel- lène Th. Gordon et de Dawkins, ainsi que des résidences ( “ archontika” ) pour quelques grandes familles de propriétaires fonciers et de commerçants de la ville. Pendant cette période, l’architecture des maisons populaires ne présente pas de différences essentielles par rapport à celle de l’époque précédente et elle est soummise aux impératifs des activités agricoles de la plupart de la population de la ville ou à ceux des activités artisanales, étroitement dépendantes des premières.La deuxième étape commence avec les années 1880, quand s’amorce unprocessus nouveau, que l’auteur caractérise comme une “ tendance vers la formation urbaine d’Argos ”, une tendance qui n’aboutit que beaucoup plus tard ( vers les années 1970 ) au début de sa phase finale, c’est - à - dire à la formation d’un centre urbain, dans le sillage et avec tous les problèmes qui marquent l’évolution des villes de province grecques durant les dernières quinze années.Pendant cette dernière étape sont bâtis ou prennent leur forme actuelle des édifices municipaux ( comme celui de la mairie et de ses annexes, ainsi que celui du marché ) ou des résidences privées, dont le style est “néoclassique” ou “ néoclassicisant ”. L’auteur essaie de mettre en relief le rapport entre la construction de· ces bâtiments et la situation économique, sociale et culturelle de la ville.À la fin de son étude, l’auteur souligne que la protection au moins des meilleurs et plus fonctionnels édifices de cette période de l’histoire d’Argos, contre le danger qu’ils courent à cause d’une activité immobilière très anarchique, constitue une priorité absolue, dans l’optique même d’un développement équilibré du département d’Argolide.
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