Νέα στοιχεία περι του καθολικού της μονής Παντανάσσης Φιλιππιάδος

Part of : Αρχαιολογικά ανάλεκτα εξ Αθηνών ; Vol.V, No.1, 1972, pages 87-98

Issue:
Pages:
87-98
Parallel Title:
Nouvelles données sur l’église de Pantanassa, près de Philippias
Section Title:
Σκινδαλαμοί
Author:
Abstract:
L’église ruinée de la Vierge Pan- tanassa, située à 4 km au nord de Pliilippias, en Epire, avait été identifiée par le métropolite d’Arta Séraphin Xénopoulos avec le monastère dumême nom fondé par le despote d’É- pire Michel II. G. Sotiriou avait publié son plan (plan 1 ) et la datait du Xe ou Xle siècle.Le Service Archéologique entreprit récemment la fouille de cet intéressant édifice. Il s’agit non pas d’une basilique à abside semi - circulaire flanquée d’absidioles à trois faces, mais d’une église à trompes d’angle, avec narthex et trois absides à trois faces, de part et d’autre de laquelle s’élevaient deux chapelles (plan 2 ). Cette disposition à chapelles latérales n’est pas rare dans l’architecture du Despotat d’É- pire. Il n’est pas certain si le catholicon était une église à trompes d’angle du type simple, telle la Panaghia Krina ou les Saints - Apôtres de Pyrglii à Chios, ou bien s’il combinait ce type à celui à croix inscrite, comme la Parigoritissa d’Arta. Sur les façades, égayées d’arcatures décoratives, des bandes de briques alternent avec des zones bâties en moellons ( f i g. 3). Les absides portaient un décor de briques en damier. On a trouvé également des briques ornées d’inscriptions gravées ( f i g. 4 ), de tresses en relief ( f i g. 5 ) et au bord taillé en forme de losanges alignés.Les chapelles latérales étaient des salles voûtées avec coupole à tambour circulaire. Seule la chapelle méridionale est conservée jusqu’à la hauteur du toit ( f i g. 2 ). Elle est bâtie avec des pierres grossièrement équarries, entre lesquelles s’intercalent des morceaux de briques, placés horizontalement. Le parement est plus soigné à l’abside, où les pierres sont placées en assises de hauteur inégale, séparées par des arases de briques. Le tambour de la coupole est revêtu de briques; il est couronné d’arcs en briques, entourésde cordons de dents et renfermant un décor céramoplastique (fig. 6). À l’abside le décor est limité à une petite croix en forme d’hélice et à deux cordons de dents, placés juste au dessous de la corniche de dents ( f i g. 7 ).Le catholicon était pavé de dalles blanches à l’intérieur, de dalles rosâtres devant le portail nord.Le parement peu soigné et le décor céramoplastique abondant de la Pan- tanassa sont caractéristiques de l’architecture épirote du XlIIe siècle. Les arcatures des façades et les bandes de briques alternant avec des bandes de pierres blanches sont probablement dûes à l’influence de l’architecture de Salonique ou de l’Asie Mineure Occidentale.Le catholicon était orné de fresques, dont il ne subsiste que quelques fragments : évêques officiant à l’abside, saints debout sur les murs nord et ouest, décor géométrique à la partie inférieure du mur nord ( f i g. 8 ). On n’a pas trouvé de trace de mosaïques.Une partie du décor sculpté est de tradition purement byzantine (figs. 9 et 10), tandis que d’autres sculptures, surtout celles du portail nord, sont fortement influencées par des modèles romans (figs. 3, 11 et 12 ). D’autres sculptures proviennent de bâtiments antiques ou paléochrétiens, par ex. les beaux chapiteaux corinthiens dont on n’a trouvé que des fragments portant des traces de dorure ( f i g. 13), semblables à ceux remployés à Saint - Théodora d’Arta.
Subject:
Subject (LC):
Keywords:
βυζαντινές αρχαιότητες
Notes:
Περιέχει εικόνες και κατόψεις