Μερικές απόψεις για το λαϊκό υλικό πολιτισμό : η υποδηματοποιία της Ολύμπου στην Κάρπαθο

Part of : Λαογραφία : δελτίον της Ελληνικής Λαογραφικής Εταιρείας ; No.ΚΗ, 1972, pages 38-65

Issue:
Pages:
38-65
Parallel Title:
Quelques aspects de l’artisanat populaire : la fabrication de chaussures à Olympou de Karpathos
Section Title:
Βίοι
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Abstract:
Partant de la constatation que dans l’économie agricole hellénique nous trouvons une riche matière de la technologie pré-industrielle, 1’ auteur étudie, en base de l’artisanat — et plus particulièrement la fabrication de chaussures à Olympou de Karpathos au cours des cent dernières années — les réactions réciproques des secteurs économiques variables et des autres culturels.il constate qu’au cours des cent années sous examen de «profondes modifications se sont produites, ce qui contredit, peut être, Γ opinion que l’on avait jusqu’à présent que les communautés agricoles sont demeurées toujours stationnaires» (p. 40). Examinant des modifications dans le domaine de la fabrication de chaussures à Olympou, il note «qu’au début presque tous fabriquent leurs propres chaussures (...). Même aujourd’hui des chaussures sont parfois fabriquées et cousues à la main par des «amateurs», mais ce n’est là qu’une exception. Au second stade, il appert que de nombreux magasins se sont ouverts, alors que beaucoup de gens continuaient à fabriquer eux-mèmes leurs chaussures (...). Le troisième stade, soit celui actuel, qui commence probablement au début de notre siècle, est caractérisé par le fait que le travail se trouve exclusivement aux mains d’ouvriers spécialisés (...). Cette évolution, depuis le plein amateurisme jusqu’à Γ entière spécialisation> est un phénomène général qui a lieu dans beaucoup de branches d’activité, comme par exemple la construction de maisons. Certes cette évolution marche de pair avec celle parallèle de la technique» (pp. 50-1)·Ainsi, en prenant comme exemple la branche de la fabrication de chaussures qu’ il examine, Γ auteur établit un diagramme de l’évolution sociale, lequel à son avis peut avoir une application plus étendue.D’après ce diagramme, on constate d’ abord un stade agricole/ primaire caractérisé par un manque de spécialisation, de la simplicité, une technique plutôt imparfaite, une autarchie sociale avec contrôle des influences extérieures, alors que la base de Γ économie est la combinaison agriculture/élevage. Il note ensuite un stade a g r i c ο 1 e/m o y e n, avec ascension de la technique, introduction de moyens techniques et apparition de «magasins» organisés pour travail professionnel, surtout dans des centres provinciaux, avec reflet sur leur proche entourage. L’ économie close du village perd à présent son autonomie et son autarchie, alors qu’ apparaissent les premiers commerçants et, par voie de conséquence, commence à se faire sentir la réaction de l’économie monétaire. Enfin, au diagramme est noté le stade agricole/final, qui rend la vie communale presqu’ entièrement dépendante du dehors. Au cours de cette phase, Γ économie agriculture-élevage s’effondre, l’économie devient monétaire et l’émigration dépeuple le village. Le stade agricole/final fait déjà partie du système suivant, soit celui p o s t-a g r i c ο 1 e.L’auteur signale à la fin de son étude que son diagramme est de caractère général et doit être adapté aux divers cas sous examen, parce que «l’évolution des conditions culturelles et technologiques n’est, pas nécessairement identique» (p. 64). 11 estime, toutefois, que ce canevas des trois stades donne la possibilité d’ analyser «chaque phénomène technologique en relation avec des phénomènes culturels plus généraux d’ une communauté agricole» (p. 65).
Subject:
Subject (LC):
Keywords:
χειροτεχνία
Notes:
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