Εξέτασις των καθ' έκαστον στοιχείων του τραγουδιού : το τραγούδι του γεφυριού της Άρτας

Part of : Λαογραφία : δελτίον της Ελληνικής Λαογραφικής Εταιρείας ; No.ΚΖ, 1971, pages 87-212

Issue:
Pages:
87-212
Parallel Title:
Le chant du pont d’Arta : etude comparative
Section Title:
Άσματα
Author:
Abstract:
L’ auteur, prenant pour base trois cent trente trois versions, publiées ou non, du chant du pont d’ Arta (ou de la femme emmurée), provenant de toutes les régions de la Grèce, procède à une analyse détaillée de celui-ci à travers les éléments rassemblés: il détermine lesquels sont de caractère général, lesquels sont de caractère régional, lesquels appartiennent très probablement à la forme primitive du chant et comment, à partir de celle-ci, a été élaboré, par Γ addition de certains motifs, le type connu et définitif.Sont définies ensuite les déviations à partir du type général, qui ont concouru à la formation des aspects du chant selon les régions. En même temps, le chant grec est examiné dans sa comparaison avec ses parallèles étrangers, et sont définis ses rapports avec eux. Il ressort de cette recherche que les version grecques du chant conservent plus pure la tradition — dans sa forme originelle aussi bien que dans ses extensions — que les régions orientales de Γ Hellénisme, et que c’ est Γ Epire qui peut être considérée comme le berceau primordial et le lieu d’ origine du chant panhellénique.La large diffusion du chant sur la terre grecgue (cf. la carte de propagation du chant p. 85-86) constitue, de F avis de l’auteur, une preuve irréfutable de son ancienneté. Son existence, aussi bien en Epire que dans la Grèce des îles, présuppose les temps où s’était conservé encore intact le sentiment national et l’unité politique. Celle - ci fut rompue en 1204 par l’occupation franque, lorsque le monde insulaire fut politiquement détaché du corps de l’Hellénisme et connut de nouveaux destins sous la domination vénitienne et franque. Mais l’existence de ce chant dans les îlots linguistiques de Cappadoce et de Lycaonie nous reporte aux époques les plus anciennes, lorsque l’Asie Mineure, avec le Pont, constituait une portion de l’empire bysantin et était en relation culturelle avec Byzance et les autres terres grecques.Cette brèche dans F unité spirituelle de F Hellénisme, il faut que nous la placions au Xlème siècle, lorsque la défaite de Man- tzikert (1071) livra le nord de l’Asie Mineure aux hordes des Turcs Seldjoukides. D’où il convient de considérer le Xlème siècle comme le terminus ante quem pour le chant du pont d’Arta.Plus tard, le chant de la femme de l’ouvrier maitre, se répandit des contrées du Nord de la Grèce aux régions voisines de la péninsule de Hémos et connut une large diffusion. A cela contribuait grandement le fait que ces contrées, pendant des siècles s’étaient trouvées sous la juridiction politique de Rome et de Byzance d’abord, des Sultans turcs ensuite, ce qui facilitait beaucoup aussi la communauté intellectuelle de peuples qui cohabitaient. Ont dû colporter notre chant et contribuer à sa diffusion les très nombreux ouvriers qui, originaires d’Epire et de Macédoine et organisés en confréries, parcouraient les pays des Balkans exerçant les métiers du bâtiment.Suit, en deuxième partie, une bibliographie critique dans laquelle l’auteur procède à la revue exhaustive des études comparatives, concernant le chant, parues ces trente dernières années, et il rassemble les conclusions de toute la recherche.
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