Η περι Πτωχολέοντος διήγησις και τα σχετικά προς αυτήν παραμύθια

Part of : Λαογραφία : δελτίον της Ελληνικής Λαογραφικής Εταιρείας ; No.ΙΣΤ, 1956, pages 3-20

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3-20
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La légende de Ptocholéon et les contes qui s’y rapportent
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L’auteur publie trois contes populaires tirés de manuscrits des Archives de Folklore de l’Académie d’Athènes. Ces contes proviennent de différentes régions de Grèce (Thrace, Smyrne, Corinthe) ; les deux premiers tirent leur origine de la légende dn moyen âge : «le vieux prudent Moutzocourêménos» ou Ptocholéon» (Περί του γέροντος τoυ φρονίμου μουτζοκουρεμένου ή περί Πτω- χολέοντος) (voir Κ. Krumbacher, Geschichte der Byzantinischen Literatur, München 1897', pp. 807—9, § 335). Ils présentent cependant des différences dans le développement du sujet. Dans le conte de Thrace le héros est, comme Ptocholéon, un notable appauvri et volontairement vendu comme esclave, tandis que dans celui de Smyrne, le héros est, comme l’Héraklès de Gautier d’Arras (12e siècle), un enfant que sa mère vend pour gagner de l’argent. Malgré cette ressemblance du deuxième conte avec le roman français, l’auteur croit qu’on ne peut y voir une influence ; le même développement du sujet se trouve d’ailleurs dans un autre conte grec, dont il cite les variantes.Le troisième conte, de Corinthe, rappelle le conte turc «le voyageur savant et te sultan bâtard». L’auteur, en acceptant que le modèle des deux premiers contes, c’est-à-dire l’histoire de Ptocholéon, est d’origine orientale, et surtout indienne, suppose que la vente du héros, qui ne se trouve pas dans des variantes orientales, peut être considérée comme un apport du poète grec.L’auteur traite ensuite le sujet du conte «Le roi bâtard», classé sous le numéro 655 dans le tableau des contes de Aarne- Thompson. Il en publie trois variantes grecques, l’une de l’île de Symi, et les deux autres de Thrace, en les comparant à 14 variantes turques citées dans le livre de W. Eberhardt · P. Boratav, Typen türkischer Volksmärchen, 1953, no 348, pp. 378-380. Il résulte de cette comparaison que les Grecs ont emprunté le sujet aux contes turcs, mais que son développement est plus compliqué et plus logique dans les variantes grecques, ayant ainsi une forme plus proche du conte arabe, qui a fait déjà l’objet d’une étude de R. Frick-A. Hilka (FF C. N° 98).
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