«Ψυχάριον», «Ψυχικά», «Ψυχοπαίδι»
Part of : Δελτίον της Χριστιανικής Αρχαιολογικής Εταιρείας ; Vol.28, 1981, pages 17-28
Issue:
Pages:
17-28
Parallel Title:
̒̒"Psycharion", "Psychika", "Psychopaidi"
Section Title:
Articles
Abstract:
L'auteur examine les institutions byzantines et post-byzantines de"psycharion", des "psychika" et de "psychopaidi" en relation avec l'idée deΓ "âme" ("psyché") dans la doctrine de la religion chrétienne. Il constate que la racine "psyché", commune aux trois institutions, exprime lareconnaissance du respect dû à l'âme chrétienne, en vue de son rôlepour le salut de l'homme."Psyharion" désignait l'esclave dans certains textes, officiels ou nonofficiels, du droit byzantin. Le terme "psycharion" exprimait la conception chrétienne, selon laquelle même l'esclave était un être animé, liéà son maître par des liens moraux, un être animé, qui était la continuation même de l'âme chrétienne de son maître."Psychika" était l'institution qui reconnaissait les donations, visantle salut de la "psyché" de l'homme après sa mort selon la doctrine chrétienne.Enfin, le "psychopaidi" exprimait aussi le lien moral existant entre lespersonnes intéressées, - le lien moral qui, en dernière analyse, visait aussile salut de l'âme du père qui entretenait le "psychopaidi".Ainsi, le salut de l'âme a été la base commune de ces trois institutions, imprégnées de la doctrine chrétienne, - la base commune quis'exprimait par l'adoption du terme "psyché" comme première composante de leur nomination en droit byzantin et post-byzantin.
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