Οι τοιχογραφίες του ναού της Αγίας Παρασκευής στο Μαρκόπουλο Μεσογείων
Part of : Δελτίον της Χριστιανικής Αρχαιολογικής Εταιρείας ; Vol.29, 1983, pages 189-226
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Pages:
189-226
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Les fresques de Haghia-Paraskévi à Marcopoulo en Attique
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L'étude des fresques de l'église de Haghia-Paraskévi à Markopoulo (Mésogée) en Attique nous permet de constater l'influence des fresques du 16e et 17e siècle et des icônes de la même époque qui sont marquées par l'esthétique de l'école Cretoise, sur les peintres qui travaillèrent dans des églises d'Attique et de Béotie au 18e siècle. Les fresques de Haghia-Paraskévi ont été réalisées par trois artistes. Les fresques du mur de l'iconostase, ainsi que l'atteste une inscription et peut-être également quelques fresques du mur Est du chœur ont été réalisées en 1741 par le célèbre peintre Georgios Markou. Dix ans plus tard, en 1751, ses deux élèves Georgios Kypriotis et Antonios Markou achevèrent l'œuvre, ainsi que l'indique une inscription sur le mur Nord. Les modèles utilisés pour le programme iconographique de Haghia-Paraskévi qui comprend la Platytéra, des Hiérarques, l'Annonciation, l'Hymne Acathiste, des Martyria, des figures de Saints, le Jugement Dernier, doivent être recherchés dans les traditions artistiques qui prédominent au 17e et au début du 18e siècle dans l'art des fresques et des icônes des régions d'Attique et de Béotie. Parmi les œuvres représentatives de ces tendances artistiques on trouve les fresques du narthex du monastère de Hosios-Mélétios au Cithéron, qui sont indirectement influencées par l'art du peintre Thébain Frangos Katélanos, les fresques du narthex du monastère de Kaisariani, œuvre du peintre Ioannis Hypatos originaire du Péloponnèse, les fresques de l'église de Haghios-Dionysios (Episkopi) à Égine et de Haghios-Dimitrios à Maroussi, œuvres du prêtre Dimitrios peintre Athénien, des icônes d'art crétois du 17e siècle influencées par l'Occident comme celles de Théodoros Poulakis ainsi que d'autres icônes qui imitent des œuvres de peintres crétois tels que Emmanuel Tzanès, Michel Damaskinos, Emmanuel Lambardos etc. En particulier pour les deux derniers peintres on signale la grande influence qu'a eue dans leur développement l'art de leur maître Georgios Markou tel qu'il s'exprimait dans les fresques du catholicon du monastère de Phanéromeni à Salamine (1735) mais également dans d'autres de ses œuvres antérieures plus conservatrices telles les fresques de l'église du monastère Petrakis (1719) à Athènes, les fresques de l'église de l'Assomption de la Vierge à Koropi (1732) etc. Des deux élèves de Markou le premier, qui selon certains indices doit être Georgios Kypriotis, se démarque par rapport à l'art de son maître et développe des modes d'expression plus personnelles se rapprochant davantage des modèles du Mont Athos et des Météores du 16e siècle. Sa technique est caractérisée par la rondeur des visages et par une succession douce de l'ombre et de la lumière sans contrastes violents. Le deuxième peintre, de formation artistique inférieure, imite soigneusement l'art de Georgios Markou. On trouve des exemples de l'art du premier peintre dans les fresques du catholicon du monastère de Haghia-Triada à Marcopoulo, dans la petite chapelle de l'Annonciation de la Vierge au lieu dit Thiti ou Kitsi à Vari (1763), dans la chapelle funéraire du monastère de Hosios-Mélétios au Cithéron (1764). Des exemples de l'art des deux peintres se trouvent dans la petite chapelle de Haghia-Thékla rattachée à Haghia-Paraskévi. On trouve également un rapport avec leur art dans les fresques qui ornent le diaconicon du monastère de Daphni, le narthex et le clocher du monastère de Haghios-Hiérothéos à Mégara, à Haghios-Athanasios et Haghios-Pétros à Koropi, à l'église de la Vierge au cimetière de Marcopoulo.
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