Συμβολή των φυσικοχημικών μεθόδων ανάλυσης στη μελέτη 13 εικόνων του Βυζαντινού Μουσείου
Part of : Δελτίον της Χριστιανικής Αρχαιολογικής Εταιρείας ; Vol.31, 1988, pages 215-246
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215-246
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Contribution des méthodes physicochimiques d'analyse à l'étude de 13 icônes appartenant au Musée Byzantin d'Athènes
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Le but de ce travail était le développement et laproposition d'une méthodologie d'analyse physicochimique pour les icônes byzantines et postbyzantines ence qui concerne la recherche des paramètres qui décrivent la technologie de construction et la caractérisation de la qualité et de la nature des pigments qui ontété utilisés.Les icônes étudiées —prises comme examples— étaientchoisies de manière telle qu'elles donnent la possibilitéde mettre en évidence aussi bien que de faire valoir—dans la mesure du possible— cette méthodologied'investigation.13 icônes dont 6 sont peintes de deux cotés ont étéexaminées. Elles datent du 9ème au 18ème siècle; laplupart étant représentative du 14ème siècle. Ellesappartiennent toutes au Musée Byzantin d'Athènes.Les endroits de la prise de microéchantillons sontégalement choisis d'une manière adequate; les microprélèvements d'une surface de 1mm2 sont attentivementsélectionnés sur la carnation, les tissus, le fond ou surles points secondaires, qui présentent cependant unintérêt particulier, comme les lettres, les repeints ou surles multiples couches picturales superposées. Nousavons enfin sélectionné des microprélèvements présentantla même teinte de couleur sur différentes icônes afin depouvoir encourager la possibilité de comparaison entreles oeuvres de la même école ou du même atelier depeinture.Les méthodes d'investigation utilisées par ordre d'utilisation sont:1. Photographie de l'ensemble et macrophotographieselon la méthode classique.2. Reflectographie infrarouge.3. Prise des microprélèvements et préparation descoupes.4. Microscopie optique en lumière polarisante et ultraviolette.5. Microdiffractométrie X.6. Analyse à la microsonde électronique.7. Microspectrométrie infrarouge.Les 90 échantillons qui ont été analysés permettent laprésentation des résultats suivants qui sont essentiellement fondés sur la mise en évidence des éléments decomparaison.Il ne serait pourtant pas prudent de généraliser lesconclusions aquises. Ces résultats ne se refèrrentqu'aux icônes étudiées et se limitent à un caractèreindicatif.La préparation est faite, pour la plupart des cas, duCaC03 (11 icônes), alors que dans 7 icônes nous avonsidentifié du gypse, CaS04 .2H2 0. Ces deux composésinorganiques coexistent dans la préparation de l'icôneΤ 188 Κατ. 12A. Dans les couches picturales nousavons identifié les pigments suivants:D'une manière générale les ocres sont abondammentprésents mélangés essentiellement avec le blanc duplomb.Ombres et siennes, pigments fréquemment utilisésselon la littérature existante, ne sont pas détectés. Nousavons toutefois très souvent identifié la présence de laterre verte dans les couches de carnation.Le cinnabre, le CaC03 ou le CaS04 utilisés commepigments, l'azurite, l'indigo, l'orpiment, la malachite etle carbone complètent la pallette de l'artiste.L'épaisseur des couches picturales varie de ΙΟμπι àΙΟΟμπι environ avec une valeur moyenne de 40μπι.La composition granulométrique est d'une façon générale assez irrégulière, présentant une valeur moyennede grains égale à 2μπι.Le nombre des couches picturales est limité. Dans laplupart des cas la teinte de la couleur superficielle estrendue à l'aide d'une ou deux couches picturales, cequi a permis de mettre en évidence quelques casexceptionnels; la teinte de la couleur finale était lerésultat de la superposition des sous-couches picturalesprésentant partout la même composition chimique avecune densité chromatique différente relative à chaquesous-couche.Notons enfin que nous avons également mis enévidence quelques exceptions importantes aux résultatsprésentés ci-dessus.Dans le cas de l'icône Κατ. ΙΑ (9ème-10ème-12èmesiècle) une couche jaune d'orpiment (As2S3) est poséeentre la préparation et les multiples couches picturalesdues aux repeints fréquents qui présentent toutes desépaisseurs extrêmement irrégulières, alors que dans lecas des icônes Τ 100 Κατ. 3 et Τ 191 Κατ. 2 le résultatchromatique assure une expression esthétique trèsprononcée qui se caractérise par un nombre inhabituellement élevé des pigments utilisés mélangés d'unemanière originale peu fréquemment rencontrée jusqu'àprésent.
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