Περί των ψηφιδωτών του μεγάλου ανατολικού τόξου της Αγίας Σοφίας και πάλιν

Part of : Δελτίον της Χριστιανικής Αρχαιολογικής Εταιρείας ; Vol.46, 2007, pages 163-170

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163-170
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Sur les mosaïques du grand arc oriental de Sainte-Sophie, de nouveau
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Dans un article précècedent paru dans la même Revue (AXAE XIII (1985-1986), 307-313), l'auteur avait présenté quelques dessins inédits des mosaïques de Sainte-Sophie, que l'architecte français Paul Durand (Paris 1806-1882) avait fait lors de son bref séjour à Constantinople en 1847. Ces dessins et aussi quelques notes sur les couleurs et l'aspect général des mosaïques, qui se trouvent dans son carnet conservé à la Bibliothèque de Chartres (Fig. 1 et 2), different sur plusieurs points des dessins et acquarelles de G. Fossati (l'architecte en charge des grands travaux de restauration de Ste. Sophie entrepris par le sultan Abdul Medjid) et de W. Salzenberg (architecte envoyé par le roi de Prusse à Constantinople pour suivre de près les travaux et écrire un ouvrage sur Γ architecture byzantine). Plus précisément, pour la figure de la Vierge orante dans l'intrados du grand arc oriental, Fossati la représente comme étant vêtue tout en blanc, avec une coife séparée du reste du maphorion et une grande broche en or sur l'épaule droit (Fig. 5). De sa part, Salzenberg la décrit comme portant une tunique blanche, un voile rouge-brun et une coife bleu-vert avec bordure en or. Au contraire, Durand dit que tous les vêtements de la Vierge étaient en bleu foncé « presque noir », que le maphorion était orné des trois étoiles en or habituels et que la figure se tenait sur un petit socle (Fig. 4), élément que les deux autres quteurs ne mentionnent pas. Quand à la figure de St. Jean Baptiste qui lui faisait face, Fossati la présente vêtue aussi en blanc et ayant les deux mains levées (Fig. 6). À côté de sa jambe gauche, il a dessiné (erronnément) quelques lettres d'une inscription qu' il n' avait pas comprise. Durand nous informe que seule la main droite était levée en bénédiction et qu'avec la main gauche baissée, le Précurseur tenait un bâton crucigère et un rouleau ouvert (: l'inscription erronnée de Fossati). Il note aussi que la couleur de la tunique sur le vêtement intérieur en peau, était jaunâtre. Bien que la description de Durand est beaucoup plus proche à tout ce que nous connaissons sur l'iconographie byzantine, il en restait toujours un doute vu la courte durée de son séjour a Constantinople (il parle d'une seule visite à Ste. Sophie), surtout si on la compare avec les cinq mois ou les deux années - et plus - que Salzenberg et Fossati ont passé dans le monument, respectivement. Malheureusement, une catastrophe relativement récente a donné raison à Durand. La partie du plâtre avec lequel Fossati avait couvert les figures de la Vierge et de St. Jean lors de ses travaux de restauration est tombée, en entraînant dans sa chute les tesserae des mosaïques. Sur place (à l'intrados du grand arc oriental) est restée seule la couche préliminaire sur laquelle les tesserae étaient enfoncées (Fig. 8 et 9). Comme cette couche était peinte en fresque - avec tous les détails des figures - pour guider le mosaïciste à la pose des cubes, nous sommes maintenant en position d' affirmer que les informations fournies par Durand étaint correctes.
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