'Έγγεια Ιδιοκτησία και φορολογική απαίτηση στη Σαντορίνη τον 17ο αιώνα

Part of : Μνήμων ; Vol.18, 1996, pages 109-142

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109-142
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Propriété foncière et obligation fiscale à Santorin au XVIIe siècle
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On examine le registre fiscal détaillé des Cyclades, Tapu Tahrir 800 de 1670, dans sa partie concernant Santorin. Le mode de recensement de la propriété foncière de la population est fonction du régime terrien de pleine propriété qui la régit, selon lequel les cultivateurs sont tenus de verser le l/5e de la production. Cette proportion de recouvrement de la dîme est en réalité harac-i mukaseme. Les propriétés des habitants sont morcelées et dispersées dans toute l'île; ce phénomène vaut d'autant plus pour la vigne que celle-ci domine en tant que propriété sise en dehors du lieu de résidence de l'exploitant dans 11 agglomérations sur 15. Les huit monastères de l'île possèdent, par rapport aux laïcs, un dixième de la surface des champs et un septième des vignes. Ils paient un impôt forfaitaire (maktu). Cependant, leur contribution à l'obliga tion fiscale collective est adaptée par les chefs de la communauté en fonction de la situation de leurs revenus. La surface du lot est réduite: 67% des habitants possèdent des terres qui correspondent à 24% des champs et à 30% des vignes enregistrés au total dans les agglomérations. Une proportion de 11% de la population contrôle la moitié des champs environ et 37% des vignes de l'île, avec des surfaces dépassant les 50 arpents. Les propriétaires de grandes étendues de champs sont aussi, dans leur majorité, propriétaires de vignes. On trouve d'ailleurs des vignes à tous les niveaux de propriété. Les classes à hauts revenus se concentrent dans les chefs-lieux des circonscriptions administratives de l'île («kastélia»). L'existence de sources de revenus parallèles à la propriété foncière est prouvée par la catégorie des habitants qui ne possèdent pas de terres et qui sont enregistrés séparément, et par la comparaison du TT 800 avec le registre nominal du haratz de la même année. Ce dernier témoigne d'activités économiques qui ne sont pas nécessairement liées à l'exploitation agricole et qui échappent aux recensements fiscaux ottomans.
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