Προβλήματα τίνα διερευνώμενα υπό του Πλάτωνος έν τω «Παρμενίδη» καί τω «Σοφιστή»

Part of : Πλάτων : περιοδικό της Εταιρείας Ελλήνων Φιλολόγων ; Vol.ΚΕ, No.49-50, 1973, pages 294-308
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294-308
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Platon chez le «Sophiste» fait le grand enjambement de l’ idéalisme statique au dynamique. L' esprit philosophique de Platon, procédant à une révision de ses plus anciennes opinions, n' a pas perdu non seulement sa fécondité créatrice, mais, au contraire, il a montré sa force. À la question, comment l’ erreur peut exister, puisque c' est Γ opinion de Γ être non existant, Platon dit que la connaissance erronée se rapporte à l'autre, qui est une détermination ontologique positive. L' être non existant n' est pas absolument contradictoire à l’ être, il est simplement l’ autre. Platon, chez le «Sophiste» sépare la signification du verbe être à la signification conjonctive et substantive. Il sépare aussi le jugement de la proposition. Chez «Parmenide» il croit que l'idée en réalité est un sens et, par conséquent, elle ne se trouve pas dans notre inteligence. Platon chez le «Sophiste» démontre que les deux théories nous engagent à des difficultés insurmontables. Il croit que la matière est divisible à l'infini.
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