Λαογραφική αποστολή εις Θήραν και Άνάφην (3 Ιουλ. - 1 Αύγ. 1965).

Part of : Επετηρίς του Κέντρου Ερεύνης της Ελληνικής Λαογραφίας ; Vol.18-19, 1965, pages 225-235

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Pages:
225-235
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Mission folklorique aux îles Thera et Anafi du 3 juillet au 1 août 1965
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Abstract:
L'auteur publie les résultats des recherches qu'il a effectué pendant sa mission folklorique dans les îles de Cyclades Thera (aux villages Emporion, Pyrgos, Exo Ghonià) et Anafi. Après un bref exposé sur la situation de ces îles du point de vue économique, culturel etc. l'auteur commente le matériel qu'il a noté dans un manuscrit de 347 pages et la musique de 61 chansons et danses populaires qu'il a enregistré sur des bandes de magnetophone. Examinant la forme de l'habitation populaire de Thera il Remarque que celle-ci est construite dans les villages: Exo Ghonià, Emporion et autres sous la surface du sol. Cela est possible par la conformation géologique du sol, qui est composé de pierre ponce provenant du volcan de l'île. Au début ces excavations servaient simplement comme dépôt des produits agricoles mais sous la pression de la vie contemporaine elles ont évolué vers une forme plus complexe (voir p. 228-230). Dans l'île d'Anafi on peut voir des habitations ayant au toit une voûte en pierres. Cette forme de construction a été imposée par le manqué du bois nécessaire pour l'édification des toits de surface plane. Parmi les légendes recueillies, l'auteur mentionne comme intéressante, celle de la vipère pétrifiée par la Vierge, parce qu'elle détruisait les récoltes (voir p. 231). Egalement sont largement propagées sous diverses variantes les légendes concernant les fées (Néraïdes). Dans certaines variantes elles sont présentées avec des pieds d'âne, étant ainsi confondues avec d'autres esprits démoniaques (voir p. 231 232). Une légende locale concernant les maladies, comme dans d'autres lieux de la Grèce, représente celles-ci sous l'aspect d'une femme. Lorsq11' elles essayent d'entrer dans un village (de Thera) elles sont empêchées et pourchassées par la Ste Vierge et St Charalambos (voir p. 232). Parmi les récits religieux, il cite celui de la Vierge «Kalamiotissa» de l'île d'Anafi, dont l'icône transportait les outils des maçons à l'endroit où elle désirait qu'on lui érige son église (voir p. 232-233). Enfin, l'auteur mentionne aussi d'autres coutumes comme celui de Lazare. La veille de sa fête on prépare une statue à son effigie sur laquelle on pose une lanterne qu'on allume chaque soir durant toute la semaine Sainte (voir p. 234).
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