Έκθεσις λαογραφικής ερεύνης είς τήν επαρχίαν Καρδίτσης (18 Αύγ.- 18 Σεπτ. 1965).

Part of : Επετηρίς του Κέντρου Ερεύνης της Ελληνικής Λαογραφίας ; Vol.18-19, 1965, pages 236-247

Issue:
Pages:
236-247
Parallel Title:
Mission folklorique dans la province de Karditsa (Thessalie) du 18 août - 18 septembre 1965
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Abstract:
L'auteur expose les résultats de sa mission folklorique aux villages de la province de Karditsa : Aghios Akàkios, Canàlia et Phanàri en Thessalie du 18/8 au 18/9/1965. Elle a collectionné une matière folklorique variée se rapportant à la vie sociale, culturelle et spirituelle du peuple, qu'elle a noté dans un manuscript de 629 pages. Elle a enregistré en outre sur des bandes de magnétophone la musique de 155 chansons et danses populaires. De cette matière l'auteur discute; a) 5 légendes concernant l'enterrement (στοιχείωσις) d' hommes ou de leur ombre aux fondations d'un pont en construction (Aα - γ, p. 238.) ou d'une fontaine (Αδ - ε, p. 238). Il s' agit des récits connus dans toutes les régions de la Grèce, comme aussi, aux pays balkaniques et autres. Ces récits proviennent des temps très reculés où existait la coutume de sacrifier sur les fondations des homes ou des animaux (aujourd'hui on immole un animal), dont l'âme devenait ainsi la gardienne de l'édifice . b ) 2 récits: du ler(a) elle publie 5 variantes dans lesquelles sont mentionnés des esprits gardiens de sources, qui se présentent soit sous la forme d'un boeuf soit d'un serpent. Dans le second récit (voir p. 240-241) l'esprit en obstruant (retenant) l'eau de la source provoque la sécheresse et le manque d'eau, qui est un signe des malheurs (catastrophes) futures qui doivent s'abattre dans cet endroit. Dans ce cas on lui apporte comme offrandes des gâteaux de miel, du lait etc. Cette coutume était en usage depuis l'antiquité grecque et était destinée surtout aux déïtés infernales. Dans cette région, sous recherche, il y a des traces des pas sur des rochers, que le peuple croit qu'elles proviennent des pieds des Saints ou des chevaux ou des pieds d'autres héros. Ainsi dans le village Aghios Akàkios, il y a sur une pierre les traces du sabot du cheval de la Vierge ou de St. Démétrios ; au village Phanàri «le pas du dragon» ou les traces des pieds de St. Seraphim, qui est considéré comme protégeant le people de la peste. Enfin, l'auteur mentionne et une coutume de divination du «Klidona» qui dans cette région est célébrée le 1er mai au lieu du 23 juin, veille de St. Jean, comme se fait dans d'autres lieux de la Grèce. Une jeune fille habillée en mariée et tenante la cruche dans laquelle on a mis les différents objets qui serviront au jeu de la divination, va à la fontaine accompagnée par un groupe de jeunes filles qui chantent et dansent tout au long du trajet. Là elle remplit la cruche d'eau et on retourne à la maison où dans l'après midi du 1er mai on extrait de la cruche les objets deposes et on procède à la divination pour savoir avec qui se mariera chaque fille. Cet acte même cérémonial est noté dépuis le 12e siècle (voir p. 245).
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