Εκθεσις μουσικής αποστολής εις Ζάκυνθον από 5 Αυγούστου εως 3 Σεπτεμβρίου 1965

Part of : Επετηρίς του Κέντρου Ερεύνης της Ελληνικής Λαογραφίας ; Vol.18-19, 1965, pages 261-270

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Pages:
261-270
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Mission musicale dans l'île de Zakynthos (Zante) du 5 août au 3 septembre 1965
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Durant sa mission ci-dessus mentionnée, l'auteur a opéré des enregistrements sur bandes de magnetophone à la ville de Zakynthos et aux villages: Keri, Lithakia, Pantocrator, Exochòra. Maries et Ano et Messes Volimes. Il a enregistré 320 chansons et danses populaires, ainsi que de la musique populaire urbaine, comme des sérénades, des barcarolles, des romances etc. d'une à quatre voix avec accompagnement des guitares et mandolines. Ces dernières mélodies sont écrites par des compositeurs connus sur les modèles de la musique occidentale. Il est à noter qu'on ne rencontre point des mélodies appurtenant à des échelles chromatiques, ni des chansons au rythme libre (ad libitum) comme on en trouve en Grèce continentale, p. ex chansons dites de la «table» (cléphtiques etc.). Les «arekia sont des distiques populaires comme les niantinades de Crète, chantées a Cappela par 4-6 chanteurs et de 3 à 4 voix (ténor, baryton et basse) et présentent un intérêt particulier d'harmonisation populaire improvisée. Les chansons populaires enregistrées comprennent des moirologues (chants funèbres), qui sont encore en usage dans l'île, des chansons aeritiques, des ballades, des chansons de culte, d'amour, des distiques etc. Les danses populaires sont: le Syrtos, le Calamatianos, qui sont panhélleniques, et les danses locaux: Zakynthinós, Stavrotós, Levantinikos etc. et aussi le Yarghitos ou danse dite de Thésée. Comme instruments populaires on ne trouve aujourd'hui que les «tambourloniacara», composés d'un journa (niacaro) et d'un petit tambour joué avec deux petites verges, ainsi que la floyera (pipeau des bergers). De ces enregistrements nous publions cinq chansons. La 1ère (p. 263) est une chanson locale dans le mode de do, equivalent au 4ème ton piagai de la musique ecclésiastique Byzantine. La mélodie correspond en dix mesures de 3/4 à un vers de 15 syllabes, avec repetition du second hémistiche de 7 syllabes. La 2ème (p. 264) est une ancienne ballade très connue. Le mode est en fa, équivalent au 3ème mode Byzantin et de la gamme de Fa Mi de la musique occidentale. La tonalité est de mi2 transportée au fa2. La mélodie est en deux motifs (A + B) de quatre mesures de 4/8 chaque et correspond : le motif A a un octosyllabe et le B à 7 syllabes. L'ambitus est d'une sixte. La 3ème (p. 265) est une chanson d'amour dans la même tonalité que la précédente et dans le rythme de la danse de Calamatianós (7/8). La mélodie correspond en 4 mesures a un vers de 15 syllabes (motif A) et à un vers de 7 syllabes avec «tsakîsma» de 8 syllabes (le motif B). Chaque partie est chantée d'abord par une seule voix et puis répétée par le groupe qni improvise en même temps la seconde voix. La 4ème (p. 266) est une chanson comique. La mélodie est dans la tonalité de fa (lab2 = fa3) et dans le mode de do (do = fa), équivalent au 4ème mode piagai Byzantin (do = fa), et correspond en 4 mesures de 7/8 a un vers de 15 syllabes. L'hambitus est d'une sixte. La sème (p. 267) est un moirologue (chant funèbre). La mélodie est en ré équivalente au 1er mode Byzantin. La 1ère partie en 4 mesures de 6/8 correspond à un demi vers de 8 syllabes et la 2eme à 7 syllabes avec répétition, en guise d'exlamation, de 5 syllabes. Toute la mélodie correspond ainsi à un vers de 15 + 5 syllabes.
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