Λαογραφική αποστολή εις τάς νήσους Σίκινον καί Φολέγανδρον (5 - 20 Ίουλ. 1966).

Part of : Επετηρίς του Κέντρου Ερεύνης της Ελληνικής Λαογραφίας ; Vol.18-19, 1965, pages 299-308

Issue:
Pages:
299-308
Parallel Title:
Mission folklorique dans les îles de Sicinos et Foléghandros (Cyclades) du 5 au 20 juillet 1966
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Au cours de sa mission dans les îles ci-dessus l'auteur de cet exposé a rassemblé du matériel folklorique qu'il nous a présenté dans un manuscript de 242 pages. Il a également enregistré sur bandes magnétiques 66 chansons ou airs populaires. Dans son exposé il examine plus spécialement certaines légendes concernant la croyance populaire en l'existence de fées (Νεράιδες) (p.300-301), ainsi que des légendes se rapportant au culte des icônes, p. ex. la légende de l'icône de la Vierge de Sikinos, qui a été trouvée flottant sur la mer et portant une veilleuse allumée. Il parle aussi de la légende de la jeune fille que la malédiction de sa mère transforma en phoque (p. 301-302). Parmi le coutumes qu'on observe pendant le mariage, l'auteur note les couronnes nuptiales en sarments de vigne très usitées dans le temps, et la façon particulière dont on invitait à la cérémonie des noces (la personne qui était chargée de cette tâche tenait une lanterne à la main) (p. 304-305)• Parmi les coutumes du culte populaire celle qui, d'après l'auteur, présente un intérêt particulier est la fixation aux portes des maisons de couronnes de feuilles de figuiers de Barbarie au lieu de couronnes de fleurs. Si la famille compte parmi ses membres des marins, on prépare une couronne ayant la forme d'une ancre, s'il y a à la maison une jeune filles amoureuse, on donne à la couronne la forme d'un coeur etc. (p. 306). L'auteur mentionne également la coutume des habitants de Sikinos et de Foléghandros d'emporter chez eux une icône miraculeuse de l'église, et de la garder pendant une année, ayant toujours allumée devant elle une veilleuse. Il parle aussi d'une coutume des habitants de Sikinos qui veut que l'on sème les grains de blé avec des grains de grenade en versant en même temps du vin sur les sillons pour que la recolte soit abondante. De même il nous parle de la coutume du carnaval qui veut que les masques tirent derrière eux une charrue. Parmi les superstitions populaires il signale les préjugé selon lequel celui qui trouve sur son chemin la peau d'un serpent peut la porter sur lui en manière d'amulette (p. 306). En terminant Fauteur remarque que les chansons enregistrées sont pour la plupart des chansons satiriques ou des chansons sur des sujets religieux ou amoureux. Il publie la musique d'une chanson religieuse, chantée pour la fête de l'Epiphanie, et de distiques de la balançoire.
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