Μουσική λαογραφική αποστολή εις επαρχίαν Βονίτσης και εις Λευκάδα ( 3 - 1 7 Ιουλίου 1966)

Part of : Επετηρίς του Κέντρου Ερεύνης της Ελληνικής Λαογραφίας ; Vol.18-19, 1965, pages 344-365

Issue:
Pages:
344-365
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Mission musicale et folklorique dans le province de Vonitsa et dans l'île de Lefkas (Leucade) du 3 au 17 juillet 1966
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L'auteur a travaillé pendant deux semaines à Vonitsa et dans deux villages de cette province Monastiraki et Thyrion et de même dans le village de Karyàà Lefkas, où il s'est occupé principalement à collectionner des chansons folkloriques et des danses populaires, ainsi que des coutumes se rapportant aux différentes manifestations sociales de ces régions. Pendant cette mission l'auteur a réalisé 167 enregistrements sur bandes magnétiques, et publie ici ses remarques musicologiques sur ce matériel, qui comprend des chansons de différentes catégories. Ces chansons sont exécutées soit par une seule voix, c.à.d. en solo, soit par un groupe de chanteurs à l'unisson Du point de vue rythmique, la plupart des ces enregistrements appartiennent aux rythmes suivants: ………Une petite partie de ces chansons appartiennent à la catégorie du rythme libre (ad libitum) des chansons dites de la table, comme les chansons clephtiques ou les moirologues (chansons funèbres) voir. pp. 345-347) La plupart de ces chansons appartiennent aux modes musicaux diatoniques et une petite partie seulement aux modes chromatiques ou aux modes mixtes diatoniques et chromatiques. L' auteur mentionne également l'équivalence de ces modes aux modes ecclésiastiques Byzantins. De ce matériel musical réuni, l’ auteur publie sept exemples, avec les remarques musicologiques correspondantes: a) Le 1er exemple est une chanson de «calende de Lazare» qu' on chante pendant la fête de la resurrection de Lazare, c.à.d. le Samedi, qui précède le Dimanche des Rameaux et est liée au culte populaire, et appartient au mode diatonique de ré, qui est l’ équivalent du 1er mode piagai de la musique byzantine, vue que la technique de la chanson de Lazare, jusqn'à un certain point, ressemble à celle de la mélodie ecclésiastique. Le rythme est de 7/8 irrégulier et a la forme du deuxième Epitrite de la métrique ancienne: 7/8 = 3+2+2/8 (voir pp.347-48. 355). b) La 2ème chanson est un inoirologue de la région de Vonitsa, eu ré. Les altérations des IVe et Ve degrés ne changent point la structure de ce mode, car ce sont des «χοόαι>, qui permettent d' exprimer avec plus d'intensité les sentiments de douleur du chanteur. Le rythme est libre (ad libitum) voir pp. 348, 356, c) La 3ème chanson est nuptiale; on la chante avant la celebration du mariage, le Mardi soir lorsque les parents de la mariée tamisent la farine pour préparer la pâte qui servira à la confection des gâteaux du mariage. La chanson est constituée de deux mélodies indépendantes. Le premier motif est comme un prélude et le second est la chanson proprement dite. La 1ère partie est exécutée dans le rythme de 4/4 et appartient au mode chromatique de ré. La seconde mélodie est chantée dans le rythme de 7/8, et est dans le mode de fa, transposède sa tonique naturelle, dans la tonalité de ré. Le texte poétique (octosyllabe trochaïque), est adapté au rythme de la mélodie principale et présente une originalité qui se rencontre rarement dans le rythme de 7/8 (voir la forme rythmique de cette chanson à la p. 350). d) La 4ème chanson est également nuptiale et est chantée le Vendredi avant le mariage, lorsque les parents de la mariée préparent sa dot. La mélodie est la même que celle de la deuxième partie du No 3 avec des changements minimes. Elle diffère seulement par la cadense qui se termine au 4e degré sous la tonique de fa. Cela peut créer de doutes quant à la juste classification du mode de cette mélodie. Mais de toute facon c' est le mode de la qui prédomine malgré la note finale voir Ρ- 351, 359). e) La 5e chanson est un inoirologue de Karyà, Lefkas. Le trait principal de cette mélodie est sa faible étendue, qui se base sur trois notes: la tonique, la sus - tonique diésée et la mediante, sans la tonique. Les autres notes sont des ornements. Le rythme est libre. L' adaptation du texte au rythme et à la mélodie avec les répétitions des hémistiches et l'intercalation des «tsakismata8 prend une forme strophique (voir cette forme à la pp. 351, 360-61). f) La 6e chanson, accomragne la double-danse qu'on appelle à Lefkas «Milia» (Le pommier). Ils' agit de deux «syrlos» dont le premier est dans le rythme de 4/4 et le second dans celui de 7/8. Le mode pour la 1ère danse est de rè diatonique (ré = la) et pour la seconde de fa (fa=do). Cette chanson est connue dans toute la Grèce mais avec d' autres melodies et formes rythmiques et adaptée à d'autres danses (voir pp. 352,361-62). g) La dernière chanson est une danse dite «Thiacos» provenant de l’ île d'Ithaque. Il s'agit d' une double - danse, dont la première est à 4/8 en deux temps, allegro, et la deuxième à 2/4 avec des triolets. Les deux mélodies appartiennent au mode de ré (voir pp. 352-53, 362-63). L' auteur mentionne également les instruments populaires en usage dans cette région qui sont le violon, la clarinette, la guitare, accordée en luth et depuis un certain temps, Γ accordéon. Il commente aussi les danses populaires régionales (voir pp. 353-354).
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