, Έκθεσις λαογραφικής ερεύνης είς τήν επαρχίαν Τρικάλων (16 Σεπτεμβρίου - 3 'Οκτωβρίου 1967).
Part of : Επετηρίς του Κέντρου Ερεύνης της Ελληνικής Λαογραφίας ; Vol.20-21, 1967, pages 310-324
Issue:
Pages:
310-324
Parallel Title:
Recherche folklorique dans la province de Trikala du 16 septembre au 3 octobre 1967)
Author:
Abstract:
Selon Tordre sub no 56427 de l'Académie d'Athènes l'auteur Anne Papamîchail a effectuée des recherches sur la vie populaire traditionnelle et culturelle de la province de Trikala. Elle a travaillé au Bourg Pyli, ainsi qu'aux villages Aghios Procopios et Kaloghîri où elle a recueillie un matériel folklorique varié qu'elle a noté dans un cahier, in 80 grand format, de 468 pages, déposé au Centre des Recherches sub n° 3212. Elle a enregistrée également, sur bandes magnétiques, 133 chansons et danses populaires. Cette collection est complétée par un grand nombre de photos. De ce matériel l'auteur examine seulement certains éléments traditionnels à savoir : parmi les légendes, celle de St. Cosma qui croit-on a traversé la mer en étendant sa capote. Ce sujet qui est commun et à d'autres Saints provient, selon l'auteur, du récit miraculeux de l'Evangile. (Mathieu 12, 25-29, Marc 6, 48, Jean 6, 19) ou du passage de Job, qui est lu dans l'église durant le grand Carême avant de Pâques, ou même du récit miraculeux de Jean l'Etranger, qui se trouve dans le livre de Saints. Parmi les récits locaux, elle mentionne celui du passage d'Aly Pacha du bourg Pyli (voir photo 1) et quelques légendes qui relatent la vie et l'oeuvre de St. Bessarion II. Les deux premières racontent la punition que le Saint a infligée à des sacrilèges et aux traces sur une pierre du sabot de son mulet. Des récits similaires qui sont d'une tradition ancienne existent encore chez d'autres peuples. Aux légendes no 4, 5 et 6, le Saint est présenté comme chassant la petite Vérole, la peste et les sauterelles. Dans son synaxaire Saint Bessarion est présenté comme protégeant les fidèles de ces fléaux et surtout de la peste. Les légendes no 7, 8, 9 et 10 se rapportent à la construction par le Saint du pont qui se trouve à l'ouest du bourg de Pyli et les no 6, 10 et 11 à la fondation du Couvent de Doussikon et autres. Parmi les jeux d'enfants qu'elle a recueillie elle examine celui de «γ'ροΰνα» (la truie). Ce jeu est connu d'après l'auteur en plus à d'autres régions de Grèce et a son origine au jeu antique «κυνδαλισμος» ou «πασσαλισμός», qui est joué également avec des piquets. Les différences, qui existent entre le jeu ancient et le jeu contemporain, proviennent des raisons pratiques et climatologiques tandis que les principales caractéristiques sont restées les mêmes. Elle remarque également que ces jeux ne se racontrent pas aux régions où existent des jeux similaires comme p. ex. le jeu «καζίκια» les clous etc., et que d'autres jeux ont subit des transformations pareilles s'éloignant de leur aspect d'origine. Enfin, elle rapporte la coutume de poser sur un champ une belle poupée ou une croix pour empêcher qu'on jette le mauvais oeil ou autre maléfice sur leur recolte. Il s'agit, dit l'auteur, d'une habitude primitive ou selon les croyances populaires l'idole humain empêchait les mauvais esprits d'agir et les épurait les miasmes en les transférant sur lui-même. (voir photos No 5, 6). Plus particulièrement ce coutume a comme but d'empêcher le mauvais oeil. Pour cette même raison que dans d'autres régions de Grèce, on pose aux champs des crânes d'animaux, des oeufs etc.
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