Μουσική καί λαογραφική αποστολή εις Κεφαλληνίαν (16-28 Σεπτεμβρίου 1967).
Part of : Επετηρίς του Κέντρου Ερεύνης της Ελληνικής Λαογραφίας ; Vol.20-21, 1967, pages 359-375
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359-375
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Mission musicale et folklorique dans l'île de Céphalonie du 16-28 septembre 1967
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Au cours de sa mission en Céphalonie, l'auteur a réalisé 98 enregistrements de chansons et de danses populaires et 9 enregistrements de chants (hymnes etc) ecclésiastiques byzantines sur bandes magnétiques. Il a d'autre part noté dans un cahier de 160 pages le texte de 17 chansons, ainsi qu'un matériel folklorique varié, se rapportant à la vie agricole, aux coutumes, à des pratiques de sorcellerie, à des superstitions etc. Ce manuscrit a été déposé au Centre (sub no 3191/67) ainsi que les dix bandes magnétiques. I/enquête de l'auteur a été menée dans la capital de l'île, Argostoli, et dans les villages Dilinata, Valsamata, Frangata, Dighaleto et Tsakarassiano. L'auteur a constaté qu'à Céphalonie tout comme à Zante, ce n'est que dans la capitale et ses environs que le peuple chante de la musique dite «septinsulaire» (sérénades, cantates, duo, etc.) dans le style de la musique savante occidentale ; dans les villages on chante toujours, pendant les manifestations de la vie sociale on religieuse, des chansons folkloriques communes dans toute la Grèce. Ainsi, parmi les chansons enregistrées il y a des calendes et des chansons du culte, des mirologues (chants funèbres), des chansons akritiques et des ballades, des chansons d'amour etc. Dans cet exposé sont publiées sept mélodies receuillies au cours de cette mission. Ϊ ) (ρ• 362). Est une chanson akritique, variante du «Chateau de la Belle». Le mode est de ré (re = la) équivalent du 1 er mode de la musique ecclésiastique byzantine. La strophe mélodique correspond, en 8 mesures de 6/8, à deux vers de 13 syllabes. 2 "3) (p- 363-64). Ce sont deux variantes de la ballade du «Frère mort». La première en rythme libre est chantée comme mirologue ; la seconde est une danse au rythme de 4/8 (en deux mouvements). Il s'agit d'une coutume locale, où la même chanson accompagne une danse dans une festivité, tandis qu'elle sert de mirologue à l'occasion d'un décès, si le texte s'y prête bien entendu. Le no 2 est dans le mode de ré et la strophe mélodique correspond à un vers de 15 syllabes. Le no 3 (p. 364) est dans le mode de do (do = ré) équivalent du IV mode piagai de la musique ecclésiastique byzantine. Son étendue est d'une sixte. 4" 5) (P• 365 - 67). Cette chanson d'amour est chantée d'abord par un vieillard de 90 ans, au rythme de tsamikos (6/4) et ensuite par son fils, âgé de 40 ans, au rythme de calamatianos (7/8). Dans les îles le tsamikos n'est pas dansé, étant une danse de la Grèce continentale. Le second chanteur a adapté sur le même texte la mélodie d'une autre chanson, dans un rythme plus proche de l'esthétique musicale insulaire. Mais les deux mélodies sont importées. Le mode de ces chansons est en fa (fa = do), équivalent du I l l e mode ecclésiastique (byzantin) et du ton de fa mj de la musique occidentale. 6) La «rime» de Manettas (p. 367 - 69) est une ballade répandue dans toutes les îles. Le mode est endo (do = fa) équivalent du IV mode piagai de la musique ecclésiastique. La strophe mélodique est composée de deux motifs A-(-B de 8 mesures de 4/8 (en deux mouvements) dont chacun correspond à un vers de 13 syllabes. 7) La chanson de «Lazare» (p. 369-371) est répandue dans tous les villages, où l'auteur a travaillé. La variante ici publiée est chantée par une dame de 72 ans et n'est pas très connue ; les enfants actuellement apprennent cette chanson de culte et de quête à l'école dans une mélodie plus récente. Le mode est en do, comme celui de la mélodie précédente, et la strophe mélodique correspond à six mesures de 4/8, en deux vers de 10 syllabes. Les principales danses populaires de Céphalonie sont: le syrtos en deux pas, le syrtos double, le ballos, le stavrotos, le levantinikos, le calamatianos et autres. Les instruments de musique populaire sont en voie de disparition. Il y avait jusqu'à nos jours le pipeau de berger, en roseau, bois ou metal, le skortzabouno (la cornemuse des îles grecques) et l'anakari (pipizazourna). Dans la capitale de l ' î le on trouve des violons, des guitares, des mandolines, des pianos et les instruments à vent des bandes philarmoniques.
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