Έκθεσις λαογραφικής ερεύνης εις τον Νομόν Τρικάλων (16 Αύγουστου - 2 Σεπτεμβρίου 1968).

Part of : Επετηρίς του Κέντρου Ερεύνης της Ελληνικής Λαογραφίας ; Vol.20-21, 1967, pages 391-405

Issue:
Pages:
391-405
Parallel Title:
Recherche folklorique au département de Trikala eu Thessalic (du 16 août au 2 septembre 1968)
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Faisant suite à sa mission de Tannée précédente dans cette région (i) l'auteur a travaillé aux villages Aghios Théodoros, Kalliroï et Kalambaka, où a recueilli un matériel folklorique varié, noté dans un cahier (in 8° grand format) de 383 pages, déposé au Centre de Recherches sub no 3241. Également elle a enregistré sur bandes magnétiques 120 chansons folkloriques et danses populaires. De ce matériel l'auteur, commente certains éléments seulement: a) De la vie agricole elle rapporte du village Kalliroï des informations relatives à la charrue en bois «ξυλαλέτρι», «ξυλάλετρο», «αλετρο» ou «αλέτρι» comme on le nomme presque dans toute la Grèce. Elle donne une description minutieuse des différentes parties de cet instrument de travail archaïque en les nommnat et en les comparant avec celles de la charrue de Byzance et de l’ Antiquité. b) Parmi les legendes recueillies elle commente celle des géants Hellènes qui étaient considérés par les Grecs anciens et d'autres peuples comme ayant une force surnaturelle. Cette croyance est répandue Presque dans toute la Grèce. c) Des coutumes locales elle mentionne les légendes de St. Théodore ainsi que la foire qui est célébrée en son honneur le jour de sa fête. Cette foire dure trois jours : du premier vendredi du grand carême au dimanche. Le samedi, après la messe, on bénit le plateau du St. Théodore où on y met des grains du blé cuits. Ces grains du blé sont distribués aux fidèles et servent à des buts devinatoires. Le dimanche après la messe on danse dans la cour de l'église la danse du St. Théodore en chantant la chanson du Saint. Selon Pauteur cette chanson constitue une synthèse des chansons du cycle akritique soit : «du dragon retenant les eaux», et du «Petit Vlachopoulo ». Cette synthèse est due, selon l'auteur, au fait que ces chansons étaient chantées et dansées pendant la fête du St. Théodore aux foires et en d'autres circonstances Tune après l'autre sans interruption pour faire durer la danse. Avec le temps ces chansons polystiques n'étaient plus chantées en entier, du fait de la disparition des vieux qui les connaissaient et ainsi prirent leur forme actuelle
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