Ή κοινωνική θέσις τής Έλληνίδος κατά τίνα έθιμα του λαού

Part of : Επετηρίς του Κέντρου Ερεύνης της Ελληνικής Λαογραφίας ; Vol.22, 1969, pages 75-111

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75-111
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La situation sociale de la femme grecque d'après quelques coutumes populaires
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L' étude comporte deux chapitres. Dans le premier l'auteur cite et examine des coutumes actuelles et des conceptions provenant de différentes régions du monde grec et se rapportant à la préférence des enfants mâles, aux coutumes relatives à la naissance d'un enfant, à la qualification de la fille comme «l'élément faible» de la famille, aux rites magiques auxquels on recourt pour éviter les naissances successives de filles, aux proverbs et phrases proverbiales concernant l’ existence d' une ou de plusieurs filles dans une famille. Ensuite l’ auteur remonte à l’ époque byzantine et donne un bref aperçu des coutumes analogues de cette époque ; il accepte l'influence de concepts grecs anciens et juifs sur les coutumes byzantines. Suit un examen de coutumes et de conceptions identiques des Grecs anciens, des Turcs et d'autres peuples européens et primitifs concernant la naissance d'une fille. D' après ces coutumes on peut tirer des conclusions quant à la situation de la femme tant à l'époque actuelle qu' aux temps plus anciens. Dans le second chapitre l'auteur examine les coutumes du people grec relatives au mariage de la jeune fille et à sa situation en tant que femme mariée dans la maison conjugale et dans la société. Il parle longuement de l’ internement de la femme grecque, surtout pendant les années qui ont précédé la 2ème guerre mondiale, des régions de la Grèce où cet internement a été plus strict ou, au contraire, moins rigoureux et mentionne les causes de ce phénomène. Les renseignements à propos des occupations auxquelles s' adonna pendant des siècles et continue à s' adonner, dans les campagnes, la femme grecque, sont très intéressants. La situation sociale de la femme dans la maison, dit l’ auteur, se manifeste, entre autres, dans le passage sons silence de son nom et dans la façon dont elle est appelée par les membres de la famille de son époux. Il est souligné que les appelations de la femme mariée chez les insulaires démontrent une situation plus aisée et plus libre de celle-ci par comparaison à la «servitude» de la femme de la Grèce continentale. Les coutumes mentionnées, surtout les coutumes de l’ Épire, sont caractéristiques de ce fait : ce qu'on observe pendant la visite d'un étranger à la maison, la participation ou non de la femme à la table pendant les repas et, en général, sa vie dans la maison de son mari. Avant de terminer le second chapitre l'auteur remonte de nouveau à l’ époque de la domination turque, à Byzance et à la Grèce antique. En parlant de la «θαλάμευσις» des anciens et de l’ internement des femmes chez les Byzantins et les Grecs del' époque post-byzantine, il trouve dans ces coutumes les racines de coutumes observées aujourd' hui. Aux derniers temps la claustration a été abandonee, tout comme la dépréciation de la femme grecque. Ce changement est dû au changement des conditions économiques et techniques de la vie, au développement des communications et de l'instruction et à l'introduction de la civilisation et de la façon de vivre occidentales en Grèce, en particulier après la revolution grecque (1821) et depuis que les relations avec l’ étranger sont devenues plus intenses.
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