Το ελληνικό δημοτικό τραγούδι για το βασιλιά Ερρίκο της Φλάντρας

Part of : Λαογραφία : δελτίον της Ελληνικής Λαογραφικής Εταιρείας ; No.ΙΔ, 1952, pages 3-52

Issue:
Pages:
3-52
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La chanson populaire grecque sur le roi Henri de Flandre
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L’ auteur étudie une chanson populaire grecque qui a pour thème le meurtre d’un roi ennemi par une princesse. Le roi qui aimait la jeune fille, mais dont la demande de mariage avait été repoussée, assiégea la ville et priva d’eau ses habitants. Alors la princesse, pour délivrer sa patrie, alla le trouver et lui coupa la tête dans le lit nuptial. Cette chanson est particulièrement répandue dans les îles grecques, surtout en Crète et à Corfou. Dans les diverses versions, le roi assassiné est nommé tantôt Alexandre, tantôt Errieos (ou Erricas, ou Erotas ou Yéracas), et a comme pays d’origine tantôt la ville d’Alexandrie, tantôt la Flandre.Après avoir fait Γ analyse des thèmes divers contenus dans cette chanson, qui se rapproche de Γ histoire bibliqne de Judith, ainsi que de la ballade de Halewijn - Ulinger (Mädchenräuberballade), Γ auteur montre que le nom originel du héros dans la chanson était celui du roi Errieos (Henri) de Flandre. Avec qui pourrait-on identifier ce personnage? L’auteur se demande s' il ne s’ agit pas d’Henri de Hainant ou de Flandre, deuxième empereur latin de Constantinople (1206-1216), qui s'était montré très favorable envers les Grecs et qui, d’après les meilleures sources historiques, a été, en effet, tué par sa propre femme, fille du tzar de Bulgarie.
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Notes:
Η εργασία αυτή αποτέλεσε το αντικείμενο επιστημονικής ανακοίνωσης που έκανε ο συγγραφέας σε γαλλική γλώσσα στο VII Διεθνές Συνέδριο Βυζαντινών Σπουδών στις Βρυξέλλες τον Αύγουστο του 1948, με τον τίτλο "La légende de la mort d’Henri de Flandre dans la poésie populaire grecque". Σύντομη περίληψή της δημοσιεύτηκε πρόσφατα από το γνωστό Ιταλό μελετητή του ακριτικού έπους Salvatore Impellizeri στή μελέτη του La morte di Digenis Akritas, στο περιοδικό Annali di Museo Pitré, τόμ. 1 (1950), Palumbo, σ. 82 -119, ί βλ. σ. 86-88). Δημοσιεύοντας σήμερα εδώ στα ελληνικά το κείμενο που είχε γράψει στο Παρίσι το 1948, το συμπλήρωσε σε πολύ λίγα σημεία, ενημερώνοντας το βιβλιογραφικά με μερικές εργασίες που δημοσιεύτηκαν στο μεταξύ.